Vos lectures du moment.

Si vous aimez lire en anglais, lisez les shakespeare, j ai adore, meme si pas toujours evident quand on connait pas tres bien l anglais de l epoque...

J'irai cracher sur vos tombes, Boris Vian.

Pour Shakespeare, il y a des bonnes versions bilingues chez Garnier Flammarion
J'ai lu Much Ado About Nothing ou Beaucoup de bruit pour rien, j'adore cette pièce !

Julien a écrit:Si vous aimez lire en anglais, lisez les shakespeare, j ai adore, meme si pas toujours evident quand on connait pas tres bien l anglais de l epoque...

argh! j'ai toujours eu beaucoup de mal avec William. Il a une oeuvre tellement enorme qu'il est evident qu'il s'y cache des pepites. Meme si je prefere Christopher Marlowe (l'ami homosexuel de Shakespeare), il faut reconnaitre que William n'avait pas son pareil pour la subtilite de la langue. Mais en 4 ans aux Etats-Unis j'ai du etudier en tout 3 pieces du monstre de la litterautre anglo-saxone et ca m'agacait assez. Je deteste absolument Romeo et Juliette triomphe de la nullite. Hamlet est relativement mauvais egalement. Macbeth des pieces les plus connues est la meilleure ; elle a le merite d'etre riche philosophiquement et d'avoir en Lady Macbeth un des plus grands personnages du theatre. Je citerai mes deux preferes, l'une parce qu'elle oscille entre douceur et violence : La Tempete, qui a eu grace au Meilleur des mondes d'Huxley un bel hommage ; l'autre je l'ai decouverte tardivement, cette annee par mon prof d'Anglais d'HK et qu'elle ma tout de suite plu : Troilus et Cresside.

La Condition Humaine, Malraux.

pollymaggoo a écrit:La Condition Humaine, Malraux.

Tu aimes ? Je l'ai commencé mais...j'ai du mal...

alouette a écrit:Tu aimes ? Je l'ai commencé mais...j'ai du mal...

je prefere L'Espoir, ecrit a chaud en pleine guerre d'Espagne.
par contre je n'ai pas lu celui qui lui a valu le tout premier Prix Interallié La Voie royale. Je me demande ce que ca vaut.

alouette a écrit:

Tu aimes ? Je l'ai commencé mais...j'ai du mal...

Au début j'avais du mal aussi parce que je ne comprenais rien au contexte politique mais depuis que j'me suis renseignée sur la question ça va mieux
Et puis y'a un peu plus de suspense aux alentours de la 4ème partie ...
Bon courage !

Ok, merci à tous les deux ! J'ai L'Espoir aussi, je le lirai quand...euh...je le lirai.

j'ai fini Les mains sales de Sartre vraiment superbe,et dans la même veine je voudrais lire Les Justes de Camus après l'avoir vu en pièce et me l'être fait conseillé. mais d'abord il faut que je lise Les Noces et L'été du même. à moins que je ne lise Candide (voltaire)

Je viens à peine de finir Madame Bovary. La fin était terrible, poignante, certains passages malsains. En même temps je plains Emma qui est trop romanesque, en même temps je la déteste parce qu'elle méprise son mari, qui l'aime vraiment, et qu'elle ruine l'avenir de sa fille.
Mme Bovary est un personnage qu'on plaint à cause de sa bêtise mais qu'on n'aime pas à cause de son insatisfaction permanente.

j'avais adoré Madame Bovary lorsque je l'avais lu l'année dernière!!
et d'ailleurs c'est ça horripilant de voir Flaubert manipuler nos avis vis à vis de son héroïne, il est trop fort

en bouquin j'ai lu il y a quelques semaines un merveilleux et bouleversant Robert Merle, La mort est mon métier. ou comment montrer la seconde guerre mondiale à travers un nazi, tout en sans disculper le bourreau, nous donner les moyens de le défendre devant un tribunal. je me détestais moi-même de compatir. à lire Absolument!

Gargantua de Rabelais, un plaisir sans cesse renouvelé, un orgie d'infamies, et d'obscénités délectables.

pollymaggoo a écrit:La Condition Humaine, Malraux.

Ah, j'ai adoré le livre! ( je crois même que j'ai dû faire une fiche de lecture dessus... )

MLL a écrit:Mme Bovary est un personnage qu'on plaint à cause de sa bêtise mais qu'on n'aime pas à cause de son insatisfaction permanente.

Je ne plains pas quelqu'un pour sa bêtise personnellement... D'ailleurs, j'ai trouvé le personnage d'Emma ( oui, nous sommes très intimes, je l'appelle donc par son prénom ) absolument détestable ( et je ne parle pas de l'ennui causé par la lecture du livre... )

gab a écrit:La mort est mon métier. ou comment montrer la seconde guerre mondiale à travers un nazi, tout en sans disculper le bourreau, nous donner les moyens de le défendre devant un tribunal. je me détestais moi-même de compatir. à lire Absolument!

Je suis tout à fait d'accord. Sinon, toujours sur la Seconde Guerre Mondiale mais dans un autre style, on a le Roi des Aulnes de Michel Tournier. Très bien! ( en d'autres termes, je vous incite fortement à le lire )

Sinon, je vais commencer L'Etonnement Philosophique de Jeanne Hersch.

Ahhh Madame Bovary ! Je l'ai adoré, et ne m'en lasse pas !
Ménalque ... Tu nous ferais bien partager ta petite fiche ? (a)

@Ménalque : Je voudrais bien savoir pourquoi Mme Bovary t'a ennuyé.
Le style de Flaubert n'est pas si compliqué, il n'y a pas d'interminables descriptions comme chez Balzac (je ne critique pas Balzac; au contraire j'aime bien la plupart de ces longs passages). Bon il est vrai qu'il n'y a pas autant d'action que dans Les Trois Mousquetaires, mais ça n'est pas le même genre.

J'aime le realisme cynique de Flaubert, cette pauvre Emma dans son malheur parvient tout juste a sortir de son ennui. Et puis il y a des passags vraiment drole comme le mariage ou bien les Comices. Je vous laisse le soin de relire la description de la piece montee, c'est unique ! On peut certes trouver des longueurs mais elles ne nous font que mieux sentir l'etat d'effroyable monotonie de leur vie. Quant a Balzac, il faut aimer... ou pas !

pollymaggoo a écrit:Ménalque ... Tu nous ferais bien partager ta petite fiche ? (a)

Euh... Faut voir... Ca m'étonnerait que ça puisse vraiment vous intéresser.

@MLL: J'apprécie vraiment Balzac ( ah, les Illusions Perdues ou la Peau de Chagrin ) par ailleurs. ( de plus, rappelons qu'il était payé à la ligne et qu'il rajoutait donc des descriptions à tire-larigot ).
Pour Flaubert, j'avais bien aimé l'Education Sentimentale, mais je ne sais pas pourquoi, je n'ai pas apprécié Mme Bovary: j'ai sans doute trop senti l'ennui dans le roman ^^
Soit dit en passant, est-ce que tu sous-entendrais que je ne lis que Les Trois Mousquetaires ?

Ménalque a écrit:Soit dit en passant, est-ce que tu sous-entendrais que je ne lis que Les Trois Mousquetaires ?

Bien sûr que ... non.
Mais n'aie pas honte si tu lies des romans de cape et d'épée! Tant que tu lis quelque chose, c'est déjà ça.
A l'époque j'adorais tellement Les 3 mousquetaires que j'ai lu Vingt ans après et Le vicomte de Bragelonne. Et je n'ai pas honte de le dire!

Les Trois mousquetaires rules!

En ce moment je m'évertue de terminer La symphonie pastorale, de Gide; Le discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes de Rousseau; Le rouge et le noir de Stendhal.... et Samurai Deeper Kyo :p

eh bien, bon courage, Magui!!

Pour ma part je m'efforce de finir Anna Karénine (j'aime bien, mais j'avais pas prévu que ces qq 800 pages seraient si longues à lire...) Sinon, je tente - sans succès - de ficher Les Mots de Sartre que j'ai lu le mois dernier, avant d'avoir tout oublié... E je crois que je n'aurai pas le tps de lire Les nourritures terrestres avant la rentrée!

Magui gri gri a écrit:En ce moment je m'évertue de terminer La symphonie pastorale, de Gide

J'ai beaucoup aimé ce livre. Pour me mettre dans les conditions du roman, j'ai écouté cette fameuse Symphonie pastorale de Beethoven . Il paraît qu'il y a une bonne adaptation au cinéma avec Michèle Morgan et Pierre Blanchard et Jean Desailly (c'est donc un "vieux" film).

Claireli a écrit:Pour ma part je m'efforce de finir Anna Karénine (j'aime bien, mais j'avais pas prévu que ces qq 800 pages seraient si longues à lire...)

Je l'ai lu comme toi dans la version intégrale... Je me suis ennuyée au moins pendant 150 pages, j'en ai sauté 100. Je trouve qu'on s'attarde trop sur la vie de Lévine, un personnage secondaire, alors que le lecteur préfèrerait entendre parler d'Anna. Sinon j'ai bien aimé les passages où il s'agissait de Vronski et d'Anna. La fin du livre m'a bouleversée mais c'était un peu trop brusque. Je m'y attendais mais pas à ce moment...

Claireli a écrit:Sinon, je tente - sans succès - de ficher Les Mots de Sartre que j'ai lu le mois dernier, avant d'avoir tout oublié...

Le style de Sartre, ironique et critique, est très agréable à lire. Mais je me suis un peu perdue dans le roman parce qu'il digresse facilement.
Je ne sais pas vraiment ce qu'est l'existentialisme mais j'ai l'impression qu'il en parle et qu'il le ressent depuis son enfance.
"L'avenir, dit-il est plus réel que le présent dans une vie terminée [...] c'est la fin qu'on tient pour la vérité du commencement" Est-ce que ça a un rapport avec l'existentialisme?

MLL a écrit:Je trouve qu'on s'attarde trop sur la vie de Lévine, un personnage secondaire, alors que le lecteur préfèrerait entendre parler d'Anna.

Au contraire dans mon souvenir (qui date il est vrai) j'aimais beaucoup le personnage de Lévine alors que celui d'Anna m'insupportait...

DonCorleone a écrit:Au contraire dans mon souvenir (qui date il est vrai) j'aimais beaucoup le personnage de Lévine alors que celui d'Anna m'insupportait...

Je n'ai pas dit que le personnage de Lévine me déplaisait. Au contraire, c'était un homme droit, honnête, qui aime sa famille. Il est aussi pour le progrès. A l'époque j'ai juste trouvé qu'on lui consacrait beaucoup de pages.
Moi non plus je n'aimais ni Anna et encore moins Vronski mais paradoxalement je voulais suivre leur aventure qui m'intéressait beaucoup.
Finalement j'ai bien réfléchi : Tolstoï s'est peut-être "attardé" sur l'histoire de Lévine pour faire un contraste entre le ménage Lévine-Kitty, heureux, paisible et le couple Anna-Vronski qui mène une vie mouvementée et marginale.

Sinon j'ai trouvé le mari d'Anna très généreux lorsqu'il a pardonné les infidélités d'Anna et qu'il a adopté la fille de Vronski.

Je lis Hamlet de Shakespeare