Re: Réforme du bac et du lycée

par Invité Lun 30 Juin 2008 - 16:22

Ménalque a écrit:La gérontophilie aussi est convenue, non ?

Euh non, et je ne suis pas gérontophile. On sent les non-hellénistes... Rolling Eyes

Enfin recentrons-nous, que diable.

par Ménalque Jeu 3 Juil 2008 - 14:47

Pour moi, l'ancienneté se rapportant de toute façon à des gens plus vieux que moi, je m'autorise à parler de gérontophilie.

Pour se recentrer ( sans aucune allusion politique Mrgreen

), il faudrait que nous ne soyons pas d'accord sur un point: or, pour l'instant, nous sommes tombés d'accord sur l'idée de classes de niveau. Où est l'opposition ? ( toujours aucune allusion politique (a) )

par Adricles Ven 4 Juil 2008 - 0:32

l'éducation c'est le seul et unique sujet sur lequel nous sommes grosso modo tous d'accord à LLG.. on se demande pourquoi^^

par Invité Ven 4 Juil 2008 - 11:30

Avec néanmoins quelques poches de soutiens dans quelques autres lycées. ^^

par Ménalque Lun 7 Juil 2008 - 18:38

Adricles a écrit:l'éducation c'est le seul et unique sujet sur lequel nous sommes grosso modo tous d'accord à LLG.. on se demande pourquoi^^

Il n'y a pas aussi le fait que LLG soit un des meilleurs lycées de France ? (a) ( sans poches de soutiens dans quelques autres lycées ^^ )

par ArthurF Lun 7 Juil 2008 - 21:40

Il n'y a pas aussi le fait que LLG soit un des meilleurs lycées de France ? (a) ( sans poches de soutiens dans quelques autres lycées ^^ )

Les poches de soutien migrent à LLG, nuance.

par Ménalque Mar 8 Juil 2008 - 18:46

ArthurF a écrit:Les poches de soutien migrent à LLG, nuance.

D'accord, mais comme j'ai le temps avant la prépa, pour l'instant, je ne soutiens pas.

P-S: qui m'a envoyé ça: Réforme du bac et du lycée - Page 4 P_corde

?

par Grand Ric Ven 18 Juil 2008 - 21:13

Alors je n'ai pas lu toute votre conversation, mais je suis tombé sur ça :

Officiellement, ce ne sera pas "le lycée à la carte". Mais cela commence à y ressembler. Jeudi 17 juillet, Xavier Darcos, le ministre de l'éducation, a précisé la nouvelle organisation du lycée "modulaire" qu'il veut mettre en place à partir de 2009. La réforme devrait aboutir en 2012.

M. Darcos s'appuie sur le document d'étape qui lui a été remis après plusieurs semaines de consultations par le recteur d'Aix-Marseille, Jean-Paul de Gaudemar, "chef de projet" de la réforme.

L'objectif affiché par ces "premiers principes pour la réforme du lycée" est de "donner à notre pays le lycée adapté à ses ambitions majeures" : limiter les sorties sans qualification, amener effectivement 80 % d'une classe d'âge au niveau du baccalauréat, mieux préparer l'enseignement supérieur.

En ouvrant le dossier, début juin, le ministre avait promis que le lycée deviendrait "le lieu d'une réelle liberté de choix des lycéens".

LES FILIÈRES CONSERVÉES

"La classe de seconde, qui devrait avoir une fonction de détermination, ne joue plus son rôle", a relevé le ministre. M. Darcos propose de lui faire "retrouver son rôle de carrefour" offrant "un choix réel".

En classes de première et de terminale, le principe des filières (générales et technologiques) est conservé, mais sous la forme moins rigide, moins étanche, de "dominantes".

L'idée est de sortir des "tuyaux d'orgue" des séries du bac, en mettant en place "des parcours guidés laissant place à une certaine autonomie de l'élève, clairement colorés pour préparer de manière pertinente à des études supérieures, mais plus ouverts, davantage polyvalents et donc moins exposés à des hiérarchisations implicites, mieux susceptibles de répondre à la diversité des élèves et de leurs aspirations".

DES ENSEIGNEMENTS "GÉNÉRAUX", "COMPLÉMENTAIRES" ET "DE SOUTIEN"

M. Darcos veut sortir de "la juxtaposition des cours". L'idée est de mettre en place "trois blocs principaux". D'abord, des enseignements généraux, avec des cours tels que les élèves les ont connus au collège. Ensuite, des enseignements complémentaires pour découvrir de nouveaux domaines ou approfondir les fondamentaux en classe de seconde, et se spécialiser ensuite. Enfin, un accompagnement de tous les élèves afin d'assurer une meilleure individualisation et une plus grande réussite.

Pour préparer le passage dans le supérieur, le ministère propose de baisser progressivement la part des "enseignements généraux" et celle de l'accompagnement au cours de la scolarité au lycée. Les premiers passeraient de 60 % du temps scolaire de l'élève en seconde, à 45 % à partir de la première. Les seconds passeraient de 15 % à 10 %. Les enseignements complémentaires, eux, passeraient de 25 % à 45 % du temps.

"Il n'y aura pas moins d'heures, globalement, même si le temps disciplinaire au sens étroit devrait se réduire un peu", a expliqué M. Darcos. Le ministre assure que la réforme ne se traduira pas par des suppressions de postes d'enseignant.

L'ANNÉE ORGANISÉE EN MODULES

L'organisation annuelle des enseignements serait remplacée par "une architecture modulaire". L'emploi du temps des élèves serait composé de modules semestriels d'une cinquantaine d'heures, dans l'esprit de ce qui se pratique à l'université. En seconde, à côté des enseignements généraux, "trois ou quatre modules" offriraient ainsi aux élèves "une palette de choix plus importante, avec la possibilité de changer" en cours d'année.

LES PROGRAMMES REVUS

Une concertation est prévue en septembre autour de la "maquette pédagogique" qui découle de ces propositions de réforme. Avant que le ministre ne tranche sur l'ensemble, fin octobre. Les programmes devront ensuite être revus. M. Darcos assure qu'"il n'y a pas de réflexion" sur le bac, même si la réforme "aura des conséquences" sur l'examen, reconnaît Jean-Paul de Gaudemar.

LES LYCÉES PLUS AUTONOMES

Le nouveau lycée suppose, dans l'esprit du ministre, "des établissements plus autonomes" et "une marge de manœuvre importante pour le chef d'établissement en matière d'organisation pédagogique". Dans l'entourage de M. Darcos, on souligne également que "la manière d'organiser les enseignements aura un impact sur la manière d'enseigner".

La réforme pourrait être, pour le ministère, l'occasion de revenir sur les thèmes du rapport commandé en 2007 au conseiller d'Etat Marcel Pochard sur le métier d'enseignant. Celui-ci proposait notamment de mesurer la performance des établissements. Très mal accueilli, le rapport a depuis été mis sous le boisseau.

Benoit Floc'h

Source : www.lemonde.fr

Ca sent le plan foireux à mon avis...

par Invité Dim 20 Juil 2008 - 20:25

En ouvrant le dossier, début juin, le ministre avait promis que le lycée deviendrait "le lieu d'une réelle liberté de choix des lycéens".

LES FILIÈRES CONSERVÉES

"La classe de seconde, qui devrait avoir une fonction de détermination, ne joue plus son rôle", a relevé le ministre. M. Darcos propose de lui faire "retrouver son rôle de carrefour" offrant "un choix réel".

En classes de première et de terminale, le principe des filières (générales et technologiques) est conservé, mais sous la forme moins rigide, moins étanche, de "dominantes".

L'idée est de sortir des "tuyaux d'orgue" des séries du bac, en mettant en place "des parcours guidés laissant place à une certaine autonomie de l'élève, clairement colorés pour préparer de manière pertinente à des études supérieures, mais plus ouverts, davantage polyvalents et donc moins exposés à des hiérarchisations implicites, mieux susceptibles de répondre à la diversité des élèves et de leurs aspirations".

DES ENSEIGNEMENTS "GÉNÉRAUX", "COMPLÉMENTAIRES" ET "DE SOUTIEN"

M. Darcos veut sortir de "la juxtaposition des cours". L'idée est de mettre en place "trois blocs principaux". D'abord, des enseignements généraux, avec des cours tels que les élèves les ont connus au collège. Ensuite, des enseignements complémentaires pour découvrir de nouveaux domaines ou approfondir les fondamentaux en classe de seconde, et se spécialiser ensuite. Enfin, un accompagnement de tous les élèves afin d'assurer une meilleure individualisation et une plus grande réussite.

Pour préparer le passage dans le supérieur, le ministère propose de baisser progressivement la part des "enseignements généraux" et celle de l'accompagnement au cours de la scolarité au lycée. Les premiers passeraient de 60 % du temps scolaire de l'élève en seconde, à 45 % à partir de la première. Les seconds passeraient de 15 % à 10 %. Les enseignements complémentaires, eux, passeraient de 25 % à 45 % du temps.

Bla, bla, bla ... Neutral

par Alice L'H Mer 6 Aoû 2008 - 15:25

L'idée n'est pas idiote, et se rapproche du système anglais (avec des cours à la carte), où l'on peut passer un diplôme en choisissant maths, art et business en dominante, et français, anglais et physique en complément (ma cousine l'a fait).
La question est : les élèves choisissent-ils leurs matières une par une, ou s'agit-il de "packages" à prendre, avec les mêmes matières phares que les séries actuelles ? Conserverait-on le principe des classes, si chacun choisit ses matières, ou y aurait-il, comme aux US, des groupes de niveau pour chacune d'elles ? (bonjour l'organisation)
Et si chacun prend les matières qu'il préfère, peut-on être sûr que cela débouche sur une possibilité d'études ou de métier ?
Beaucoup de questions, mais il faut savoir lire le blabla, et y réagir, puisque c'est malheureusement cette langue qui décidera du bac (ou au moins de l'avenir) de nos petits frères et soeurs...

par Invité Mer 6 Aoû 2008 - 15:47

En fait je disais surtout "blablabla", parce que, comme d'habitude, c'est beaucoup de mots pour finalement dire que rien n'est encore sur ...

par Grand Ric Jeu 7 Aoû 2008 - 9:24

Pour les futurs prépas, un tel système remettra aussi en cause l'organisation des classes préparatoires : sur quelles bases sélectionner les élèves, si l'offre est aussi variée ? etc...

par Alice L'H Jeu 7 Aoû 2008 - 15:17

Comment ça les prépas ? Mais au rythme où c'est lancé, les élèves concernés auront leur bac en juin 2012, donc après les élections. On en rediscute à ce moment-là et puis c'est tout ! (non non je ne critique pas la politique-minute ni les promesses électorales)
Plus sérieusement, la question se pose de savoir si on conserve aussi les prépas telles qu'elles sont, en forçant donc les élèves qui les visent à prendre les matières phares qui les intéressent (créer des "packages" correspondants aux filières des prépas), avec le risque de changer d'avis en cours de route ou si on les met au même régime d'options. Après tout, on n'est plus à ça près ! (Et les concours aussi donc ? pourquoi pas ?)
Conclusion : quand on touche à quelque chose d'aussi central dans notre système éducatif que le bac (et donc le lycée), c'est tout le système qui est remis en question (cf les avis plus haut sur le renforcement du brevet). E c'est donc tout qu'il faut revoir. Bon courage, monsieur le ministre !

par Ménalque Jeu 14 Aoû 2008 - 12:10

A ce rythme-là, on peut même se demander s'il y aura encore des prépas.

par Hectaur_l'Huthar Dim 17 Aoû 2008 - 22:10

J'ai la flemme de lire tout ça. Il faudrait apprendre la réduction de texte ! On pourrait limiter le nombre de mots par message comme à l'école Very Happy

par Grand Ric Dim 17 Aoû 2008 - 22:14

Résumés du concours, quand tu nous tiens... king

par Ménalque Jeu 21 Aoû 2008 - 19:42

Hectaur_l'Huthar a écrit:On pourrait limiter le nombre de mots par message comme à l'école

Allons, la quantité ne déprécie pas forcément la qualité. Et puis, on pourrait croire que tu veux nous faire faire des rédactions de 6ème... ( ou alors, prenons ton message comme une incitation à mettre un nombre minimum de mots dans un message... Mrgreen

)

par Hectaur_l'Huthar Ven 22 Aoû 2008 - 23:35

pourquoi le prendre comme tel ? N'est-il pas explicite ?

par Ménalque Sam 23 Aoû 2008 - 11:19

Je plaisantais. C'est évidemment très explicite.

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