Vos lectures du moment.

Boarf, t'inquiète, moi en colle, j'ai carrément pas su lui redonner le nom de Bonnet alors qu'on l'avait fait le matin même en cours

Dis, tu comptes répondre à tous nos messages de cette nuit?

De l'art du Flood ...

c3lc1u5 a écrit:

Dis, tu comptes répondre à tous nos messages de cette nuit?

De l'art du Flood ...

Idem...

Grand Ric a écrit:

c3lc1u5 a écrit:

Dis, tu comptes répondre à tous nos messages de cette nuit?

De l'art du Flood ...

Idem...

Et que dire de Grand Ric?

je lis les bienveillantes chui à la page700 ca se fete...

Et que dire de Grand Ric?

Ahem, wtf ? (a) Mais je suis conséquemment sur le point de tromper les bienveillants égards dont notre chère modératrice me rend grâce ;p

Skywatcheuse a écrit:

Grand Ric a écrit:

c3lc1u5 a écrit:

Dis, tu comptes répondre à tous nos messages de cette nuit?

De l'art du Flood ...

Idem...

Et que dire de Grand Ric?

Bah quoi ?...










-----> okok j'arrête... c'est le long WE de la Pentecôte qui me rend comme ça xD

Wala j'viens juste de lire Colomba, il parait que ça manquait à ma Culture (a) Mes appétits se portent maintenant vers l'Eternel Mari de Dosto.

vous êtes lourds les mecs, idir laura et moi-même avions commencer un vrai délire sur la permanente, l'indéfrisable et la coupe à la garçonne dans nos manuels d'histoire et pour le concours blanc, alors que vous, c'est du smiley inutile, honte à vous, vive nous et vive golden soul.. et moi ben je ne lis que Cicéron je suis presque sûr qu'on aura ça au concours blanc.. ou César mais j'en ai pas..

Laura n'est arrivée que tardivement et n'était nullement concernée par la permanente au départ, je revendique ma participation dès la naissance de ce délire. Ensuite, oui, vous êtes super lourds, ça devient une déchetterie ce forum (à cause de la pollution par le flood)... Puis, Eimear, je vais finir par croire que tu te paies ma tête (cf Cicéron). Enfin, j'ai (enfin! d'où la position dans le message) fini Der Besuch der alten Dame, voilà, pour rester dans le sujet. C'est tout de même super drôle et en même temps intéressant, bref, amis germanophones, tous chez Gibert (ou autres, pas de préférences^^)

Bon j'ai retrouvé Huysmans qui m'a définitivement séduit. Cependant une petite question s'est présentée ; j'aimerais la soumettre à l'expérience de certains appétits verbeux. Illucidé serait une faute d'impression ou bien un mot d'une telle rareté que les seules occurences qu'on en ait soient tirées de la prose dudit auteur ? La dernière impression emporte mes suffrages et l'adjectif me semble une des blandices de l'écriture du monsieur.

Hapax. Si c'eût été une coquille elle eût été bien grosse. D'ailleurs c'est "illucide" et non "illucidé", que je sache.

Edit: eusses-tu fait l'effort d'interroger ton ami goghoule, tu eusses découvert que ledit mot figure dans le Dictionnaire des mots inventés par les écrivains des XIX et XXe siècles de Maurice Rheims.

Il est écrit illucidée, quand on ne sait pas on se tait, mais c'est une chose que tu n'es pas décidée à appliquer ici. De même pour alabie.

Il faut croire qu'il a inventé les deux mots, ou bien monsieur Rheims écrit sans savoir, ou bien c'est à la fois un hapax et une coquille.
Puis-je sans heurter la manifeste atrabile de môsieur Celcius m'enquérir du substantif qualifié par "illucidée"? J'en serai bien plus avancée...

Monsieur de Rheims écrit donc sans savoir, puisque rigoureux comme je me targue de l'être depuis ma sortie, je suis allé vérifier sur certains scan online ... ce serait le diable si tous étaient corrompus par un fieffé madré. Quant au substantif il s'agissait d'énigme, le sens était donc limpide pour autant l'occurrence de cet adjectif méritait que l'on s'y intéressât.

Eh bien apparemment il existe aussi chez Huysmans des "vitraux illucides", tu risques de tomber dessus dans un futur plus ou moins proche.
*Et voilà comme l'on clôt une querelle pacifiquement, sans envoyer balader son interlocuteur...*

sans envoyer balader son interlocuteur

C'est que m'accorder si peu de crédit était d'une délicatesse par trop particulière pour mon humour bréhaigne (a)

c3lc1u5 a écrit:rigoureux comme je me targue de l'être

c3lc1u5 a écrit:je suis allé vérifié

Mouah! On me permettra d'émettre un doute poli... (va-t-il nous sortir de son chapeau une nouvelle réforme de ces jeunistogauchistes d'académiciens?)

Décidément il va falloir que je commence à me relire, mon orthographe si naturelle me fait défaut. Et que l'on ne sente aucun trémulement de joie extatique, je ne suis aucunement résipiscent ;p

Edit : drôle d'acharnement que celui de relire mes posts pour y déceler l'écueil ... à moins que l'on ne réservait cette pointe assassine pour un moment d'apaisement apparent (a)

c3lc1u5 a écrit:Edit : drôle d'acharnement que celui de relire mes posts pour y déceler l'écueil ...

C'est que... ma modestie légendaire dût-elle en souffrir, j'aime à me délecter rétrospectivement de ma prose, et me vois par conséquent contrainte à relire la tienne du même coup pour saisir toute la cohérence de mes propos... (a)

Eh bien apparemment il existe aussi chez Huysmans des "vitraux illucides", tu risques de tomber dessus dans un futur plus ou moins proche.

C'est vrai que voilà une prose brillante et bien enlevée qui mérite la meilleure attention ...

Eh bien.......
A de certaines heures il faut croire que mon sentiment littéraire s'émousse quelque peu...

Décidément, j'aime ces disputes d'après 22h, l'avantage est trop facilement acquis (a)

Tu as raison, d'ailleurs je sens que je ne résisterai pas plus longtemps aux effluves enivrants qui s'exhalent de mon oreiller... *putain, osef! quel flood éhonté, roh lala*
Sur ce, bonne nuit, donc.

Edit:

j'aime ces disputes d'après 22h, l'avantage est trop facilement acquis (a)

Hm, Celcius en domina vêtue de cuir... Bon j'arrête, je suis flapie et ça se voit...

Un intermède littéraire donc, pour contenter Cerbère *je suis le maître mouhahahaha*

"Déjà il rêvait à une thébaïde raffinée, à un désert confortable, à une arche immobile et tiède où il se réfugierait loin de l’incessant déluge de la sottise humaine. Une seule passion, la femme, eût pu le retenir dans cet universel dédain qui le poignait, mais celle-là était, elle aussi, usée. Il avait touché aux repas charnels, avec un appétit d’homme quinteux, affecté de malacie, obsédé de fringales et dont le palais s’émousse et se blase vite ; au temps où il compagnonnait avec les hobereaux, il avait participé à ces spacieux soupers où des femmes soûles se dégrafent au dessert et battent la table avec leur tête ; il avait aussi parcouru les coulisses, tâté des actrices et des chanteuses, subi, en sus de la bêtise innée des femmes, la délirante vanité des cabotines ; puis il avait entretenu des filles déjà célèbres et contribué à la fortune de ces agences qui fournissent, moyennant salaire, des plaisirs contestables ; enfin, repu, las de ce luxe similaire, de ces caresses identiques, il avait plongé dans les bas-fonds, espérant ravitailler ses désirs par le contraste, pensant stimuler ses sens assoupis par l’excitante malpropreté de la misère."