Violence et littèrature

Pour éviter de polluer un autre topic....

Avec un e accent aigu.

c'était pour voir si vous aviez l'oeil

Ta question me déconcerte. Tu peux préciser ?

Vi c'est un peu spécial comme question j'aimerais moi aussi des eclaircissements sur ce que tu veux entendre par la.

Je pense que cette question découle directement du sujet "prose", où j'ai censuré Sade, et mis en blanc d'autres bouts de texte cités ... ?

Pour la peine, j'amorce un semblant de réponse.
Je ne vois pas bien l'utilité d'une violence dite "gratuite". A ce titre là je citerais un film plutôt qu'un livre (et je m'excuse d'avance face aux fans) : Requiem for a Dream, que j'ai trouvé violent, choquant, mais finalement pas si profond que ça. Comme si la "morale" le "message" n'étaient qu'un prétexte à tout cet étalage de violence. Enfin ... Ce n'est qu'un avis purement personnel
Par contre, dans d'autres circonstances, elle peut apporter à la puissance d'une oeuvre ... Et puis reste à définir de quelle forme de violence on parle ...

Elle n'est pas nécessaire ni suffisante, mais contingente.

(bide? bide!)

la question était : pensez vous que l'utilisation de la violence dans un texte littèraire permette d'apporter quelque chose au texte de plus que ce qui aurait été possible sans?

il n'y a pas de reponse autre que oui et non ? je trouve ça dommage... je veux dire par la que ça peut dependre et de l'auteur, et du sujet , et de la maniere dont c'est ecrit (le style, pour les intellectuels qui voudront des mots compliqués dans un topic littéraire), et du public auquel s'adresse le texte, etc... (plus d'idees...)
voilivoilou encore un bon gros message inutile...

en plus ça dépend du type de violence, non ?
violence dans les actes du personnage, spirituelle (torture mentale genre A nothomb), dans les images (je pense a Zola) bref...et puis du degré de violence (jusqu'à un certain point, mais il y a des limites) etc...
je suis d'accord sur le fait qu'il est dur de répondre simplement oui ou non, mais bon...

avec un P comme Pol a écrit:le style, pour les intellectuels qui voudront des mots compliqués dans un topic littéraire

mot éminement compliqué, en effet.....

bravo maelica : tu as ressorti un sujet vieux de 7 mois...

sinon c'est vrai que c'est très dur de répondre par oui ou non (pour les raisons suscités)

Ohoh, mais il est interessant ce taupique....
le sexe et la violence sont des fondements de l'humain, dans sa part animale certe, tt comme la recherche d'un transcendance, l'idéalisme, mm si certains cherchent à nier la part de l'ange ou la part de la bête, le fait est que c'est bien en nous. Donc il sera très difficile de touver un art sans sexe ni violence, aussi voilé que ce soit.
pour attirer et avoir une chance de toucher l"ange", il faut amadouer, attirer la bête, c'est le coup du miel autour de la coupe amère: on met une peu de cul et de baston (ne serait-ce qu'un baiser ou une gifle) pour ne pas rebuter le lecteur.

Pour ma part, subjectivement, autant le sexe me gonfle, autant une oeuvre dénuée de violence me tombe des mains, plus ça saigne, plus j'aime, voilou.

j'avais même pas vu que ce n'était plus suivi (j'ai pas regardé les dates, juste les sujets, en plus j'ai trouvé ça intéressant)
c'est sûr qu'un livre dans lequel on ne trouve rien d'humain, même si c'est du coté des faiblesse, semble sans doute plat ou sans grand intérêt...

la sensibilité littéraire aidant sans doute, je suis très proche de ce qu'a dit notre bien aimée K2! Il faut même rajouté que la violence et le sexe font au-delà de l'oeuvre (ici littéraire mais on pourrait parler de n'importe quel art) partie de l'oeuvre puisqu'ils font partie de la vie de l'artiste!!

Si le sujet de la violence est absolument passionnant, j'ai à l'inverse de ma camarade citée plus haut un gros penchant sexe. J'ai beaucoup recherché en art toutes oeuvres qui avaient traité la question et je n'ai à ce jour jamais fini une dissert de philo sans y évoquer le sexe (tout s'y rapporte je pense, même l'assexualité!). Ce qu'il y a d'intéressant dans le rapprochement fait ici entre violence et sexe, c'est qu'au-delà du rapport animal qui ici me semble futil et un débat stéril, puisque nous ne sommes plus des animaux nous n'avons plus à nus y reférer, c'est surtout que ce sont deux états extrêmes de la condition humaine, de l'un par rapport à l'autre ; tout homme étant amené un jour ou l'autre à vivre un tel échange passioné, puis un autre, chacun le formant, avoir un art (représentation de la vie) sans l'un ou l'autre n'a donc pas de sens!

maelica a écrit:
c'est sûr qu'un livre dans lequel on ne trouve rien d'humain

ça m'étonnerait qu'on trouve un tel livre : un écrivain met de lui dans ses oeuvres (ou de son moi inconscient, ou de son moi subconscient, ou de son troisième moi, ou de son soi, là n'est pas le problème, merci de ne pas gloser), et je pense qu'on peut dire qu'il est indiscutablement humain (enfin on ne sait jamais...Hugo était peut-être un extraterrestre lol)

c'est pas vraiment ce que j'ai voulu dire...
mon propos signifiait qu'étant donné que la violence et le sexe font parti de tout être humain (je connais un pacifiste fanatique de boudha, et il passe franchement pour un allumé) un livre où l'on en trouve aucune trace, ça fait assez peu vivant, et, en tout cas de mon point de vue, ça sonne faux (ou alors c'est une longue description et dans ce cas, je l'abandonne au bout de deux pages)

mais de toute façon ça n'existe pas quand même...sauf peut-être certain essais philosophiques, mais c'est un peu à part

l'amourt et la mort (ça fait bcp mieux que "le sexe et la violence", forrmule qui dénue l'enemble de toute poésie) sont les thèmes centraux de la littérature, (exemples de 2° de Mme de Terrasson : Tristan et Iseut, Andromaque, Le rouge et le noir - toute l'année elle nous a dit "là c'est un réf à Tristan et Iseut, l'amour et la mort" => texte fondateur de la littérature occidentale)

c'est certes poétique mais aussi très pédant, surtout si l'on parle d' "Eros et Thanatos"
poétisons le trivial
trivialisons le pédant!

ouaiiiiiiiiis mme de terrasson ma prof de français préférée (ne moderez pas, c'est un compliment ><)
nan, bon pour mettre fin a la crise d'hysterie, là encore il y a meprise, j'ai pas dit que ca existait !!!
mais juste que si ça existait, j'aimerai pas et je crois que je cramerai le bouquin c'est tout

Maat a écrit:trivialisons le pédant!

tant qu'on trivialise pas le PD ca me va

putain amour et mort ils se croient qui a me balance de ces grandes phrasques de vent de la mer du nord! Ici on a dit "sexe et violence" on voulait faire decadence pas pompeux de M. Charles de La Tour De la Fontaine du Bois!

(le dernier smiley étant ambigu...)

je me plie de rire devant mon écran...

superbe idée!!
faisons de la vulgarisation littéraire (ça me changera de la vulgarisation scientifique)
note, ne pas répondre a ce post, il est a la limite du hors sujet

je pense qu'on a enfoncé la limite et qu'elle en jouit encore!

Maat a écrit:je pense qu'on a enfoncé la limite et qu'elle en jouit encore!

veinarde! A qui le tour?

en tout cas il n'y a rien de vulgarisation ici, on ne fait dire ce qui est la verite, celui qui renierait le cote Q de la litterature et VIOLENT aussi passerait a cote, de quoi, 99,99% de la litterature? Il resterait finalement que Mary Higgins Clark, elle c'est franchement de la daube pure et dure, limite integriste

je ne sais pas, je n'en ai pas lu (peut être vaguement entendu parler parce que son nom me rappelle quelque chose)
enfin, d'après ce que tu me dit, ça ne me donne pas envie d'essayer...