Politique:vos réactions?

Janek a écrit:
Triste aussi de voir que Tibéri sera - encore - dans le V° (décidemment...)

Clakos a écrit:et ce premier sondage de la soirée qui donnait 5 points d'avance à Cohen-Solal qui nous a tant fait espérer...

elle a bien magouillé aussi

DonCorleone a écrit:

elle a bien magouillé aussi

ça c'est l'excuse typique du coupable : "mais tout le monde le fais"

Adricles a écrit:le vélib il l'a fait dans l'année supplémentaire (les élections auraient dû avoir lieu en 2007) donc ça compte pas

Adricles a écrit:en plus il n'a pas du tout réglé le problème des logements sociaux de la ville de Paris contrairement à ce qu'il dit
et en plus il s'est débrouillé pour rater les jeux

Adricles a écrit:
Tiberi c'était très juste mais quand il partira la droite reviendra à 60% dans le 5°, ne vous inquiétez pas (et puis Cohen-Solal elle est là depuis aussi longtemps (et elle a bien magouillé aussi), c'est juste qu'elle n'a jamais réussi à se faire élire)

il l'a fait dans l'année supplémentaire (les élections auraient dû avoir lieu en 2007) donc ça compte pas

la pollution augmente

en plus il n'a pas du tout réglé le problème des logements sociaux de la ville de Paris contrairement à ce qu'il dit

et en plus il s'est débrouillé pour rater les jeux

En effet, à la suite d'un arrêt rendu en 2006 par la Cour de cassation, la chambre de l'instruction de la cour d'appel d'Amiens a ordonné le 22 juin une nouvelle instruction relative à une affaire d'abus de confiance reproché à Pierre Mauroy dans laquelle Lyne Cohen-Solal est suspectée de recel pour un éventuel emploi fictif à la mairie de Lille en 1992.

Clakos a écrit:

il l'a fait dans l'année supplémentaire (les élections auraient dû avoir lieu en 2007) donc ça compte pas

mais mais quel argument !!!!

Pour la première fois, la politique parisienne des transports vient de faire l'objet d'une évaluation économique. Ce sont deux professeurs d'économie des Universités parisiennes, Rémy Prud'homme et Pierre Kopp qui ont chiffré celle-ci, en se basant sur la valeur du temps perdu dans les encombrements et de l'impact sur la pollution. Le Perroquet s'est procuré cette étude et vous présente ce document exclusif.

La vitesse moyenne de circulation a diminué de 12 % sur la période 2000-2004. Les automobilistes perdent ainsi plus de 60 millions d'heures par an, représentant un coût économique de 600 millions d'euros. Il s'y ajoute 6 millions d'heures perdus par les véhicules commerciaux, soit 180 millions d'euros. Quant à l'impact négatif dans le domaine de la pollution, il représente plus de 70 millions d'euros du fait de l'accroissement des encombrements qui augmente considérablement les rejets polluants.

Si l'on tient compte du coût des travaux d'aménagement engagés par la mairie, l'ardoise annuelle approche 1 milliard d'euros, sans bénéfice réels pour les usagers des autobus dont le nombre n'a pas augmenté pendant la période.

Beau résultat pour une politique des transports bêtement idéologique qui, au quotidien, pourrit la vie des habitants de Paris et de sa banlieue.

en plus il n'a pas du tout réglé le problème des logements sociaux de la ville de Paris contrairement à ce qu'il dit

1) Un nombre significatif d'élus parisiens ou de collaborateurs d'élus bénéficient d'un logement social
Selon le rapport, ils sont au nombre de 224, dont 24 conseillers de Paris et 77 conseillers d'arrondissement.

2) L'attribution de logements sociaux à des élus parisiens ou à leurs collaborateurs s'est poursuivie malgré l'élection de Bertrand Delanoë en 2001
66 élus ou collaborateurs d'élus ont bénéficié d'un logement social depuis.

3) Le maire de Paris a lui-même attribué des logements à des conseillers d'arrondissement ou des collaborateurs d'élus
5 logements ont été attribués dans ce sens sur le contingent du maire de Paris.

4) En proportion, les élus parisiens et leurs collaborateurs sont davantage logés en HLM que la moyenne de la population parisienne
22% des élus parisiens et de leurs collaborateurs occupent un logement social alors que ce pourcentage est de 18,4% pour la moyenne de la population.

5) Les loyers des appartements attribués à des élus ou à leurs collaborateurs peuvent être très inférieurs au prix du marché
72 élus ou collaborateurs d'élus sont logés dans des logements au prix moyen de 8,94 euros le mètre carré (logement de type PLUS). Les auteurs du rapport d'inspection précisent, comme pour rassurer le lecteur, que les logements les plus chers dans cette catégorie peuvent légèrement dépasser 1.000 euros pour des F4, F5 et F6. Cela reste tout de même un très bon plan au regard des prix du marché parisien...

6) Les attributions de logement sociaux à des élus ou des collaborateurs d'élus peuvent s'effectuer dans des délais très brefs
La durée minimum d'attribution d'un logement est dans certains cas de seulement un mois. Il y a des veinards...

Reportage du magazine d'investigation 90 minutes (Canal +) a écrit:

« Depuis quatre ans, Bertrand Delanoë est confronté aux dossiers noirs de toutes les grandes villes du monde : crise du logement, circulation folle, pollution et qualité de la vie. Des dossiers qu'il a bien du mal à épurer ».
Pour 90 MINUTES (Canal+, 14 février 2006), le journaliste Pascal Catuogno a enquêté sur le parcours de Bertrand Delanoë ainsi que son bilan à la mairie de Paris.

LOGEMENT : PARIS INTERDIT AUX PAUVRES
PASCAL CATUOGNO (en voix off)
Flash-back mars 2000 ; dans sa campagne pour la mairie de Paris, Bertrand DELANOË fait de la précarité et de la justice sociale sa priorité absolue. Il sait que le logement est le problème numéro un à Paris, un Paris qui installe la ségrégation sociale. Les riches dans le centre, les pauvres en banlieue.

BERTRAND DELANOË
CITATION, CAMPAGNE 2000
"Dans la ville aux 1.200 immeubles insalubres, où 3.000 enfants sont menacés de saturnisme, où 70.000 familles sont en attente d'un logement social, nous serons les bâtisseurs d'harmonie urbaine par la justice sociale".

PASCAL CATUOGNO (en voix off)
L'harmonie urbaine par la justice sociale ; quatre ans après son élection à l'Hôtel de ville, cette promesse résonne étrangement. A l'été 2005, 24 personnes trouvent la mort dans les incendies de plusieurs immeubles insalubres. Au lendemain de ces drames, on voit Bertrand DELANOË, visiblement touché par la tragédie, venir parler aux journaux de vingt heures.
(…)

BERTRAND DELANOË
"Ces incendies sont quelque chose qui m'ont bouleversés et je ne l'ai pas caché d'ailleurs parce que je n'ai pas pu le cacher, j'aurais bien voulu le retenir plus. Mais ça m'a bouleversé pourquoi ? Parce que depuis quatre ans, nous avions vraiment mis en œuvre un travail considérable pour éradiquer l'habitat insalubre, eh oui, mais il en reste encore. Le problème de l'habitat insalubre, c'est que je constate que si en 2001, on s'est attaqué au problème, qu'on a recensé 1.000 immeubles, ils ne sont pas devenus insalubres en trois ans… ça veut dire qu'il y avait une situation… pardon ?"

PASCAL CATUOGNO (face au maire de Paris, en interview)
"Excusez-moi, 1.000 immeubles recensés en 2001, 434 à peu près sur lesquels vous travaillez. Depuis 2001, il y a 19 immeubles insalubres qui ont été… qui sont en travaux actuellement. Vous parlez…"

BERTRAND DELANOË
"Non, c'est faux, c'est faux !"

PASCAL CATUOGNO
i"Le chiffre serait-il faux ? [Pourtant sur le site Internet de la société municipale chargée par la mairie de combattre le logement insalubre, c'est écrit noir sur blanc. A ce jour, 3 immeubles ont été réhabilités, et 17 sont en cours de travaux. 20 sur 1.000, ça fait peu en quatre ans"]i.

BERTRAND DELANOË
"Monsieur, écoutez, vous n'êtes pas un collaborateur de la SIEMP, vous n'êtes pas le président de la SIEMP, et vous dites des choses qui sont approximatives".
(…)

PASCAL CATUOGNO (en voix off)
Paris est en train de vivre la plus grosse opération immobilière d'Europe. Dans de nombreux quartiers, des blocs d'immeuble entiers sont rachetés par des fonds de pension américains. Deux ans plus tard, les immeubles sont revendus à la découpe, avec au passage un gros bénéfice pour les investisseurs. Pour des centaines de locataires, l'alternative est simple ; en fin de bail, racheter leur appartement au prix fort, ou déménager.
(…)
Les nouveaux acquéreurs de ces immeubles sont sans état d'âme ; une fois propriétaires, ils mettent le couteau sous la gorge des locataires.
(…)
Ironie du sort, l'un des fonds de pension tant décrié par les socialistes, est justement dirigé par un socialiste, il s'appelle Jacques BIENVENU, il a travaillé pendant deux ans au cabinet du ministre du logement sous le gouvernement ROCARD, et il dirige depuis trois ans la branche française du groupe américain BOCACADOR. Alors, les Américains ont-ils choisi de le mettre à la tête de BOCCADOR parce qu'ils pensaient que son appartenance au Parti Socialiste faciliterait les bonnes relations avec la mairie de Paris ? Il faut savoir que l'Hôtel de ville peut opposer son droit de préemption et bloquer la vente d'un immeuble. Jacques BIENVENU n'a pas souhaité s'exprimer devant les caméras, mais nous l'avons rencontré. Il nous a certifié que son parcours politique n'entrait en rien dans les discussions qu'il pouvait avoir avec la mairie de Paris lors de l'achat de certains immeubles.

PAUL MOREIRA (rédacteur en chef de 90 Minutes, en interview face au maire de Paris)
"Vous connaissez Jacques BIENVENU ?"

BERTRAND DELANOË
"Jacques BIENVENU ? Peut-être, vous savez je vois beaucoup de monde, je ne sais pas".

PAUL MOREIRA
"C'est le patron de BOCCADOR, vous savez une des entreprises qui rachètent le plus d'immeubles pour les vendre à la découpe".

BERTRAND DELANOË
"Non, je…"

PAUL MOREIRA
"C'est un membre de votre parti…"

BERTRAND DELANOË
"Ah bon ?
(…)
C'est un choix individuel honnêtement, ça ne peut pas être un choix politique parce que…
(…)
Ça me gène beaucoup, ça me gène beaucoup. J'ai été chef d'entreprise, donc on peut être chef d'entreprise, et être de gauche, et même faire du profit, v' voyez ce que je veux dire. Mais il y a des choses qui, dans certaines circonstances, ne sont pas acceptables".

PASCAL CATUOGNO (en voix off)
Alors qu'un proche du PS contribue à changer la ville en un gigantesque MONOPOLY, les opérations immobilières réalisées sur Paris profitent indirectement à l'Hôtel de ville. François DEVOUCOUX est l'auteur d'un livre qui pointe les contradictions d'une mairie en matière d'immobilier.

FRANÇOIS DEVOUCOUX DU BUYSSON (en interview)
AUTEUR DE “ PARIS CIDE ” ED. LA TABLE RONDE
"Aujourd'hui, la mairie de Paris est la première bénéficiaire de la spéculation immobilière, puisque sur la vente de chaque appartement dans la capitale, la ville de Paris touche 4.8 % au titre des droits de mutation, ce qui représente des sommes considérables puisque pour l'année 2004, on atteint un pactole de 667 millions d'euros. ;

PASCAL CATUOGNO (en voix off)
Sur les 7 % qui sont communément appelés les frais de notaire, 2 % reviennent réellement au notaire, et 4.8 % vont directement dans les caisses de la mairie. Ainsi pour un appartement que vous achèterez 300.000 euros, la ville touchera environ 15.000 euros de droit de mutation.
(…)
Le logement social, Bertrand DELANOË sait qu'il s'agit là d'un défi majeur de sa mandature. Combien de logements sociaux a t-il déjà construit ? L'enquête est difficile. Dans le monde de l'immobilier, la lettre confidentielle “ Profession logement ” est une référence. Régulièrement, son directeur relance la mairie pour connaître les chiffres exacts des logements sociaux neufs qui ont été construits.

PASCAL BONNEFILLE (en interview)
DIRECTEUR DE LA REDACTION DE “ PROFESSION LOGEMENT ”
"Connaître la production exacte de logements sociaux neufs, produits donc une année à Paris, si vous y arrivez, formidable !"

PASCAL CATUOGNO
Alors nous tentons l'exercice, nous rencontrons Jean-Yves MANO, le président de l'Office HLM de la ville de Paris. C'est lui qui est chargé d'attribuer les logements sociaux.

JEAN-LUC MANO (en interview)
ADJOINT AU MAIRE DE PARIS, CHARGE DU LOGEMENT
"Evidemment, des dossiers toujours délicats, puisque chaque cas, en lui-même, justifierait un appartement".

PASCAL CATUOGNO
MANO, c'est l'homme qui connaît les chiffres, mais il est difficile d'obtenir une réponse claire. Combien est-ce qu'il y a de logements qui ont été faits neufs ? … Des chiffres je n'en ai toujours pas.

JEAN-LUC MANO (en interview)
"Attendez ; dans le courant de l'année 2005, nous sommes en capacité de livrer 3.500 logements sociaux, financés en 2001, avec le décalage nécessaire, voilà la règle".

PASCAL CATUOGNO
"C'est-à-dire que, grosso modo, en quatre ans, on a 3.500 logements qui ont été faits".

JEAN-LUC MANO
"Non, je ne peux pas accepter que vous disiez ça.
(…)
Monsieur, je ne peux pas vous laisser dire qu'en quatre ans, il y a eu 3.500 logements qui ont créés, ça n'a pas de sens".

PASCAL CATUOGNO
"Alors combien il y en a de créés alors ?"

JEAN-LUC MANO
"Je vous dirais 15.000, Monsieur".

PASCAL CATUOGNO (en voix off)
En fait, 15.000 c'est le chiffre total des logements sociaux que la mairie aura créé d'ici 2008, c'est-à-dire en six ans.

PASCAL BONNEFILLE (en interview)
"Les chiffres sont très mauvais ; alors ils sont très mauvais en France en général, mais ils sont extrêmement mauvais à Paris, c'est-à-dire que comme on ne construit plus de logements sociaux à Paris, et comme on ne construit plus des logements tout court, il est assez logique qu'on essaie de ne pas donner ces chiffres-là directement".

CIRCULATION : LE VASTE CHANTIER
DENIS BAUPIN (en interview)
ADJOINT AU MAIRE DE PARIS CHARGE DES TRANSPORTS
"C'est notre volonté et le maire de Paris le réaffirme à chaque fois qu'on met en place Paris-Plage, c'est d'aller vers une reconquête de ces berges de la Seine, de façon définitive, totale et donc que toute l'année les piétons, tous ceux qui sont amoureux de Paris et amoureux de cet espace classé au Patrimoine de l'Humanité par l'UNESCO, puissent en profiter et que ça ne soit pas une autoroute".

PASCAL CATUOGNO (en voix off)
Les voies sur berges rive droite devraient donc être définitivement réservées aux piétons à l'horizon 2012. En attendant, d'autres grands travaux de voirie sont en cours dans Paris : couloirs de bus, terre-pleins centraux, pistes cyclables, aménagement du tramway, réfection des rues, la capitale est devenue un vaste chantier qui semble vouer à ne jamais s'arrêter.

UN AUTOMIBILISTE
"C'est catastrophique, ils auraient pu attendre d'avoir terminé un quartier pour faire l'autre ; tout est fait en dépit du bon sens. Après peut-être ça sera bien mais pour l'instant c'est catastrophique".

PASCAL CATUOGNO
Quant aux axes de circulation ils ont été considérablement modifiés. Obligation de tourner à droite, florilège de sens interdits, ah.. ! pardon, là non on ne peut plus tourner. Itinéraire dangereux entre les voitures. Trouver son chemin dans certains quartiers relèvent désormais du parcours du combattant ; embouteillage et circulation restreinte ont un but : dégoûter l'automobiliste, que celui-ci laisse sa voiture au parking.

DENIS BAUPIN (en interview)
"La voiture c'est beaucoup de temps perdu aussi ; quand on conduit une voiture eh bien c'est du temps où on ne peut rien faire ; quand on est dans les transports publics on peut lire, on peut se cultiver, c'est beaucoup plus intéressant ; on peut discuter avec ses voisins, c'est le lieu de la mixité sociale".

PASCAL CATUOGNO (en interview)
(…)
"Aux heures de pointe c'est l'enfer dans le métro et dans le RER. Pourquoi ? Parce que la mairie a installé l'embouteillage permanent en surface sans que la Régie des Transports augmente le nombre des métros pour absorber le surplus de voyageurs".

BERTRAND DELANOË
"Ah, non, vous dites quelque chose d'inexact encore une fois. D'abord la RATP depuis quatre ans a augmenté l'offre de métro de 8%, l'offre de bus de 6%".

PAUL MOREIRA
"On a filmé quasiment des scènes d'émeutes aux heures de pointe dans le métro, là vous nous citez des chiffres mais ils n'ont rien à voir avec les besoins de la population".

BERTRAND DELANOË
"Allez consulter Madame Idrac, la présidente de la RATP, que je trouve excellente et qui argumentera mieux que moi, parce que c'est sa responsabilité, mais je la crois tout à fait sur les chiffres qu'elle me donne d'augmentation de l'offre".

PASCAL CATUOGNO (en voix off)
8% de plus, nous vérifions auprès de la RATP : "La mairie de Paris nous a annoncé une offre de 8% de métro en plus depuis quatre ans, est-ce que ça vous semble vérifiable ?"

INTERVENANT DE LA RATP
TELEPHONE
"Vous les avez eu où ces 8% ?"

PASCAL CATUOGNO
"Eh bien écoutez, moi, c'est la Mairie de Paris qui me les a donnés…"

INTERVENANT DE LA RATP
"Mais ça c'est la hausse du trafic, ce n'est pas la hausse des métros".

PASCAL CATUOGNO
"Donc on a augmenté de 8%…"

INTERVENANT DE LA RATP
"De clients, le trafic c'est cela, le trafic, on est toujours en voyageurs, la norme de tout le monde c'est les voyageurs. Le trafic c'est le trafic, c'est les gens qu'on transporte".

PASCAL CATUOGNO
"Est-ce que c'est possible, donc, de donner un chiffre de 8% d'offre de métros en plus ?"

INTERVENANT DE LA RATP
"Non non, ce n'est pas l'offre, c'est le trafic, ce n'est pas l'offre".