Présentation de Ju

• PSEUDO : Ju.


Nul mystère occulte, pas plus qu'une fantaisie débridée, ne se cache sous ces deux innocentes petites lettres, je vous rassure. A moins qu'un surnom dérivé d'un prénom parmi les plus usités soit une preuve flagrante d'originalité et d'anticonformisme.


• NOM : Cavaciuti.


Ultime vestige des racines italiennes, imprononçable torture coutumière des rentrées, il se trouve d'ailleurs être la fierté sadique de sa propriétaire. Cherchez l'erreur...


• ORIGINE : France.


Appellation d'origine contrôlée. En l'occurrence, je viens du petit caillou perdu en plein océan indien communément appelé île de la Réunion. Auparavant j'ai aussi fait un long séjour en Guyane Française mais malgré mes années passées en outre-mer, je ne peux me vanter d'être une ultra-marine de souche puisque je suis née dans cette valeureuse région que sont les Alpes-de-Haute-Provence. Amis dignois je vous salue même si je n'ai passé que dix-huit mois dans ma ville natale. Que voulez vous, quand la vadrouille appelle, l'âme s'émeut à l'idée de prendre la route...


• AGE : 18 ans, 3 mois et 1 semaine.


...pour être précise.


• CLASSE : Intégration imminente en hypokhâgne.


Je sers les lettres et c'est ma joie ! Sur une note plus sérieuse, je suis une esthète avide de connaissances et sans doute un peu masochiste sur les bords. Acharnée de travail et capable de me passionner pour un point de grammaire, je me tourne tout naturellement vers cette voie royale dans le but avoué de réussir ma vie professionnelle. J'aurais presque envie d'exprimer ma surprise consternée vis à vis de cet objectif pourtant louable mais d'une banalité aberrante. D'un autre côté, je crains que des sarcasmes dirigés contre ma propre personne ne vous fasse m'aborder avec une camisole de force. Autant s'abstenir donc.


• PASSIONS : Lecture, écriture, guitare, japonais, langues anciennes, équitation, auto-dérision et framboises.


...Vous avez du temps à perdre ?
Quelle merveille de constater avec de grands yeux émerveillés aux alentours de ses six ans que des symboles cabalistiques appelés "lettres", dissimulent en réalité une signification et une utilisation précise ! Que ces lettres forment des mots, et même qu'une suite de mot forme des phrases entières ! On serait impressionné à moins. Et maintenant, imaginons que des êtres exceptionnels et pourtant semblables à notre misérable personne couvrent des pages et des pages de ces phrases. Imaginons qu'ils y mêlent imagination, réflexion, interrogations, style et originalité. Miracle de la lecture. Fuyons raisonnablement mes délires fanatiques et intéressons-nous plutôt au plaisir intense et salvateur que provoque cette activité en plus d'être la source d'un enrichissement personnel exceptionnel. On l'aura compris malgré mes élucubrations hystériques : j'aime lire.

D'où la conséquence logique : j'aime écrire. Exercer sa plume en suivant l'exemple de grands maîtres est une grande leçon d'humilité en plus d'enseigner à force d'opiniâtreté, la satisfaction du travail bien fait, l'estime de soi, la subtilité d'une langue dont on ne décrira jamais suffisamment la richesse. Petit plaisir personnel parfois impérativement nécessaire, écrire demeure toutefois une passion modeste. Je n'ai d'autres ambitions que celle de m'en trouver satisfaite, inutile de chercher en moi l'écrivain de demain. Et oui, je persiste et signe à utiliser le masculin mes chers amis, ne vous en déplaise...

Registre musicale s'il vous plaît. Amis artistes amateurs des harmonies et de la félicité qui naissent de la musique, j'ai bien peur de vous décevoir. Deux mois durant, une guitare échoua entre mes mains de néophyte fascinée et rêveuse. Deux mois de découverte, d'amour et de passion. J'ai appris à jouer en autodidacte et à l'oreille. Moi qui parlais de signes cabalistiques tout à l'heure, je fuis devant les partitions au déchiffrement incompréhensible. Je suis un être faible et aisément corruptible, je l'avoue avec honte et regret. Ce qui ne m'empêche pas de débuter sur ce fantastique instrument avec acharnement, rigueur et un étrange état de bonheur béat parfaitement ridicule.

Oui, je sais. Se passionner pour le Japon pour notre génération est aussi ordinaire que pathétique. C'est ignorer l'incroyable fascination que peut produire cette culture lorsqu'on sait l'observer avec ouverture d'esprit et discernement. Je ne suis pas de ces idéalistes naïfs qui pensent avoir trouvé un paradis d'exotisme. Simplement quelqu'un dont la curiosité inextinguible l'a mené à découvrir un univers aussi riche que surprenant, aussi séduisant que choquant, aussi intéressant que rebattu. Les uns me traiteront de désaxée maniaco-dépressive, les autres d'anthropologue précoce. Toujours est-il que depuis un an je me suis lancée, seule, dans l'apprentissage du japonais, souffrant malheureusement que les manuels occidentaux soient si inadaptés, que le mépris ou la méconnaissance générale de beaucoup rende vite les discussions stériles, et que cette langue si simple et magnifique à l'oral soit d'une cruelle complexité l'écrit. En même temps, il est vrai que j'ai une étonnante propension à l'auto flagellation compte tenu de mon adoration des langues anciennes que sont le latin et le grec, quand bien même n'ai-je pas à proprement parlé bénéficié de leur enseignement.

Et pour la suite de notre programme, la rubrique sportive. Celle-ci sera brève et fort peu intéressante, j'en ai peur. J'ai débuté l'équitation à l'âge de 4 ans pour m'arrêter avec pertes et fracas à mes 16 ans. Mon passé n'est pas troublé d'un douloureux traumatisme, ne soyons pas romantiques. Faute d'un enseignement de qualité, de chevaux correctement dressés et qui ne cherchaient pas à vous piétiner allègrement toutes les deux minutes, je me suis simplement lassée d'avoir toujours à me battre. D'une façon générale cependant, j'aime être active. Le badminton et l'escalade figurent parmi mes activités favorites, sans que j'ai pour autant un quelconque talent dans ces deux disciplines dont je puisse m'enorgueillir.

Plaît-il ? Vous avez été surpris de voir mon énonciation s'achever sur ce fruit si charmant, délicieux et extraordinaire qu'est la framboise ? Essayez donc d'en être privé sept ans de votre vie et vous comprendrez que je voue un culte à ce qui est devenu mon fruit préféré. Oui, je suis un être faible et aisément corruptible, inutile de me le rappeler.

• LECTURES PREFEREES : Liste indisponible car infiniment trop longue.


Il y en a tellement que je déplore de ne pas vous en faire un commentaire passionné et alangui. L'essentiel à retenir est que je me voue à Baudelaire corps et âme, que Balzac, les sœurs Brontë, Diderot, Hugo, Racine, Vian et Zola ne sont que sujets d'adoration, que le nouveau roman est le champ fertile où je me prélasse et que Maupassant et Rousseau ne peuvent espérer que mon mépris et ma magnanime indifférence.


• AUTRES : Remerciements et excuses.


Je présente mes excuses à quiconque aura pris la peine de lire cet emballement excessif de lyrisme et d'humour sous couvert d'une présentation plus ou moins longue et plus ou moins incomplète. Et j'en profite par la même occasion pour les remercier chaleureusement.

Merci à vous !
A la fois pour la bienvenue souhaitée que pour l'appréciation de mes élans maladifs et tendancieux.

Pourquoi renier Rousseau ? Formidable divergence d'opinion, mépris profond de l'individu et désespoir du style utilisé. Chacun a ses auteurs fétiches et ses auteurs noirs, sans doute n'ai-je pas su l'apprécier à sa juste valeur. Toutefois sa facilité à tendre vers la prétention demeure un défaut rébarbatif.

Quand à mes auteurs préférés, j'avoue tendre vers le tragique, le romantisme et les sombres beautés végétales d'un certain poète longtemps maudit. On ne se refait pas... : D

Les divergences d'opinion forgent le débat, tu essaieras de me convertir au cours de l'année

Parce que j'aime certains de ses écrits pour une lecture récréative et surtout parce que j'ai trouvé cette phrase particulièrement marquante et belle, pleine d'un humour fin et d'une réalité humble. La critique formulée contre l'intellectuel, implicitement, est d'être désabusé et cynique. Cependant la définition qu'elle donne de l'intellectuel est très séduisante. C'est un être qui attend qu'on le contredise, donc qui attend l'échange, quand bien même les idées seraient-elles différentes. Mieux ! Justement parce que les idées seraient différentes. Je trouve que c'est une belle exhortation à la remise en cause de ce que l'on considère toujours pour acquis, surtout lorsque la vision que l'on a du monde est particulièrement pessimiste, comme c'est le cas pour son personnage dans cette pièce de théâtre. Pièce qui est d'ailleurs un hymne émouvant et puissant à la littérature.

Les Hauts de Hurlevent d'Émilie m'a transporté. C'est un roman que je pourrais dévorer à longueur de temps tout en découvrant systématiquement de nouveaux éléments qui me permettent de mieux le comprendre. Malheureusement et fait impardonnable, j'en suis consciente, je n'ai pas encore lu Jane Eyre de Charlotte. En revanche, j'apprécie tout particulièrement les poèmes d'Anne. Mes connaissances à leur sujet restent cependant trop peu conséquentes pour que je puisse véritablement argumenter avec logique et pertinence ma préférence pour Émilie. C'est la première qui m'a ému. J'attends d'avoir lu davantage d'elles pour me faire une réelle opinion sur leurs différences, mais il est incontestable qu'Émilie et Anne figurent parmi mes écrivains préférés.

Merci pour ces conseils de lecture !
Pour l'anecdote, je crois pouvoir affirmer que l'œuvre majeure de Tolkien n'a pas de secrets pour moi après une trentaine de relecture.

Merci à toi.
Je crois en effet que mes inclinaisons littéraires sont largement partagées. Ne reste plus qu'à monter la secte

Wallace a écrit:Elle est formée implicitement je crois ^^ A lire les présentations des futurs HK, ya une belle rimbambelle d'amateurs de Baudelaire et ça fait plaisir à voir !

Ju a écrit:

Je sers les lettres et c'est ma joie ! Sur une note plus sérieuse, je suis une esthète avide de connaissances et sans doute un peu masochiste sur les bords. [...] D'un autre côté, je crains que des sarcasmes dirigés contre ma propre personne ne vous fasse m'aborder avec une camisole de force. Autant s'abstenir donc.

j'aime lire.

Et oui, je persiste et signe à utiliser le masculin mes chers amis, ne vous en déplaise...

J'ai appris à jouer en autodidacte et à l'oreille. Moi qui parlais de signes cabalistiques tout à l'heure, je fuis devant les partitions au déchiffrement incompréhensible. Je suis un être faible et aisément corruptible, je l'avoue avec honte et regret. Ce qui ne m'empêche pas de débuter sur ce fantastique instrument avec acharnement, rigueur et un étrange état de bonheur béat parfaitement ridicule.

Oui, je sais. Se passionner pour le Japon pour notre génération est aussi ordinaire que pathétique. C'est ignorer l'incroyable fascination que peut produire cette culture lorsqu'on sait l'observer avec ouverture d'esprit et discernement. Je ne suis pas de ces idéalistes naïfs qui pensent avoir trouvé un paradis d'exotisme. Simplement quelqu'un dont la curiosité inextinguible l'a mené à découvrir un univers aussi riche que surprenant, aussi séduisant que choquant, aussi intéressant que rebattu. Les uns me traiteront de désaxée maniaco-dépressive, les autres d'anthropologue précoce. Toujours est-il que depuis un an je me suis lancée, seule, dans l'apprentissage du japonais, souffrant malheureusement que les manuels occidentaux soient si inadaptés, que le mépris ou la méconnaissance générale de beaucoup rende vite les discussions stériles, et que cette langue si simple et magnifique à l'oral soit d'une cruelle complexité l'écrit.

l'escalade

Plaît-il ? Vous avez été surpris de voir mon énonciation s'achever sur ce fruit si charmant, délicieux et extraordinaire qu'est la framboise ? Essayez donc d'en être privé sept ans de votre vie et vous comprendrez que je voue un culte à ce qui est devenu mon fruit préféré. Oui, je suis un être faible et aisément corruptible, inutile de me le rappeler.

Liste indisponible car infiniment trop longue