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Help! Ma première dissert :(
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c3lc1u5
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Re: Help! Ma première dissert :(
Kelvin, tente le concours d'Ortho de Centrale Paris pour les étudiants scientifiques, tu gagneras. (L)
Invité- Invité
Re: Help! Ma première dissert :(
Il ne se départira pas d'une outrecuidance mal venue (a). C'est bien ça te permet de ne pas répondre, mais le ressort est un peu grossier.
c3lc1u5- Floodeur
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Age : 55
Localisation : raphael@PC*3:~$
Classe : Seconde 3 ----> S1 ----> HX6 ----> PC*3
Date d'inscription : 04/09/2006
Re: Help! Ma première dissert :(
Allelujah! Fiiiiiniiiiiie! Je la poste au cas où l'un de vous aurait un jour le même sujet, et voudrait picoter quelques idées de bouquin (merci au petit fantôme, à Celsius et aux autres!).
Attention, elle est longue, donc je vous en déconseille ardemment la lecture.
Attention, elle est longue, donc je vous en déconseille ardemment la lecture.
- Spoiler:
- S'il est admis depuis longtemps dans la société occidentale que 2+2 font 4, il n'en est pas de même pour d'autres cultures. Par exemple, une tribu descendante des Incas d'Amérique du Sud comptait en marquant des noeuds sur des cordes. Ils comprirent vite que lorsqu’une corde à deux noeuds est jointe à une autre corde à deux noeuds, il en résulte une corde à cinq noeuds. Ainsi, même le résultat le plus évident à notre culture peut se révéler faux pour une autre. De même manière, notre perception du monde diffère sans doutes d’un individu à l’autre, mais nous ne pouvons nous en assurer car après tout, nous ne vivons qu’une vie. Ceci explique le mythe du petit enfant, qui croit souvent qu’il est le seul humain parmi une horde d’envahisseurs extraterrestres, ou de robots. Mais il existe bien un moyen d’imaginer, ou tout du moins comprendre, ce que l’Autre, celui qui n’est pas moi, ressent : l’art. Car, d’après Proust, « il est la révélation, qui serait impossible par des moyens directs et conscients de la différence qualitative qu'il y a dans la façon dont nous apparaît le monde, différence qui, s'il n'y avait pas l'art, resterait le secret éternel de chacun » (Le Temps Retrouvé).
L’art, et plus précisément, la littérature est notre seule manière de communiquer des idées abstraites à l’Autre, et d’en recevoir. Si l’Autre pense, n’est-ce pas donc la preuve qu’il est, d’après Descartes ? La littérature nous prouve que cet Autre n’est ni un robot, ni un extraterrestre et plus encore, nous permet de le comprendre. Il serait juste de se demander alors si offrir au lecteur la possibilité de comprendre l'autre est le premier rôle de la littérature.
Afin d’apporter une réponse, on montrera d’abord que la littérature offre effectivement la possibilité de comprendre l’Autre ; puis qu’il ne s’agit pas de son rôle unique, ni même forcément prépondérant.
La littérature permet d’abord de mettre en scène l’autre en permettant de s’identifier à lui. Prenons l’exemple d’un meurtrier : par sa nature même, la société l’exclue immédiatement. Pourtant, la littérature permet l’identification au meurtrier du lecteur, poussant parfois celui-ci jusqu’à le soutenir. Dans L’Etranger de Camus, le héros tue un homme, pourtant les circonstances du meurtre apparaissent tellement anodines, chaleur, mal de tête, main près de la gâchette, corps dans la ligne de tir, que le lecteur en vient à éprouver un sentiment d’injustice face au sévère jugement de la Justice, et ce grâce à un point de vue interne. De même manière, la thèse de Raskolnikov dans Crime et Châtiment de Dostoïevski peut être partagée par le lecteur. Thèse selon laquelle une vieille usurière qui ne prodigue que des malheurs devrait être tuée pour le bien de tous. Dans ce contexte, le meurtre de celle-ci peut d’abord apparaître justifié, avant que le lecteur n’en comprenne la stupidité en même temps que Raskolnikov accomplit sa rédemption. Car juger du destin d’un être, aussi misérable et inutile soit-il, c’est se placer au-dessus des hommes et s’élever en dieu. Pourtant, pourrait-on reprocher au lecteur d’avoir souhaité que Porphyre l’enquêteur ne l’ait pas démasqué, et d’avoir tressailli de joie lorsque le héros semblait hors de tout soupçon ?
Prenons un autre exemple : celui du fou. Toujours grâce au point de vue interne, le lecteur peut ne pas deviner la folie du héros et s’identifier parfaitement à lui, lorsque la société le rejetterait. Dans La petite fille de Mr Linh de Claudel, Mr Linh prend une poupée pour sa petite fille. Mais comme le point de vue est justement interne à celui-ci, comment le lecteur pourrait-il considérer Mr Linh comme étant fou, ou sa petite fille comme étant une poupée, puisque lui-même se considère comme étant normal, et sa poupée étant une petite fille ? De même, dans Le Horla de Maupassant, l’unicité du point de vue proposé (celui du narrateur) permet au lecteur de croire soit en la folie du héros, soit en l’existence d’êtres invisibles. Ici, la capacité du lecteur à s’identifier au narrateur et de comprendre l’Autre, le héros, crée le fantastique. Ainsi, la littérature permet d’appréhender l’Autre en dehors du carcan des règles
Spleen- Squatte la cafet'
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Re: Help! Ma première dissert :(
- Spoiler:
- sociales, de comprendre les actes de celui-ci avec son contexte psychologique et d’adopter sa perception du monde, pas celle que la société a de lui.
De plus, la littérature permet également de confronter les cultures. Dans La Controverse de Valladolid de Carrière, deux cultures sont mises en opposition et comparées : celle du Nouveau Monde et la civilisation occidentale. Le lecteur, qui a souvent des préjugés dus au fait qu’il n’a en majorité qu’une seule culture, apprend à en connaître d’autres, dont les mœurs, us et coutumes, peuvent le choquer au départ. Avec l’acceptation du héros de cette autre culture, le lecteur accepte également celle-ci car il s’identifie au héros. Cela peut être également l’apprentissage de l’humilité, et la compréhension que d’autres civilisations peuvent nous dépasser sur certains points. Les Essais de Montaigne ou Paul et Virginie de Bernardin de Saint-Pierre font tous deux l’éloge du « Bon Sauvage », de la pureté de la Nature et le blâme de la perversion que la société accomplit sur celle-ci. Notre société est ainsi donc remise en question, ce qui ne pourrait être possible sans un regard auparavant extérieur et détaché de celle-ci. Dans la découverte de cultures par la littérature, on peut distinguer deux cas. D’abord, le lecteur peut découvrir une nouvelle civilisation par l’intermédiaire d’un héros de même culture que lui. Par exemple, dans La gouvernante française d’Henri Troyat, Geneviève découvre la Russie à travers des yeux d’étrangère, tout comme le lecteur, ce qui amène celui-ci à appréhender ce pays en même temps qu’elle, en délaissant peu à peu ses préjugés. D’autre part, le lecteur peut également être amené à redécouvrir sa propre civilisation à travers les yeux d’un étranger. Par exemple, dans Les Lettres Persanes de Montesquieu, l’auteur fait une satire de la société parisienne grâce à un point de vue étranger, celui d’un Persan nommé Rica, et dénonce à ses compatriotes les vices de leur société. La littérature est donc également un outil de confrontation des cultures car elle permet au lecteur de s’extraire de son ethnocentrisme et de découvrir d’autres civilisations.
L’art littéraire, enfin, donne l’occasion de dénoncer les préjugés sur l’Autre. Le lecteur, au départ, n’a qu’un nombre limité de connaissances inhérentes à sa propre culture. S’il a été socialisé dans celle-ci, il s’est également imprégné de ses idées reçues. L’auteur de Tintin au Congo, Hergé, en est un exemple. Ses préjugés racistes sont apparents (noirs grotesques et dominés, suprématie des blancs) dans sa bande dessinée, et ce parce qu’il a été élevé dans une société coloniale. Dans Le Racisme expliqué à ma fille de Tahar Benjelloun, celui-ci dénonce l’ethnocentrisme et le racisme de manière didactique car l’auteur vise un public adolescent. Dans un registre plus polémique, L’Attentat de Yasmina Khadra tend à faire découvrir la situation d’opprimés palestiniens par les yeux d’un Israëlien d’origine palestinienne. Sans faux-semblants, ni exagération, les deux camps bénéficient d’un jugement presque objectif, où chacun des préjugés de l’un pour l’autre sont démontés un à un et où les actes des uns et des autres deviennent compréhensibles car placés dans le contexte national des belligérants. Ces textes dénoncent des idées reçues sur l’Autre et mettent en valeur cet emploi de la littérature. Dénoncer les préjugés apporte au lecteur un contexte dans lequel replacer les actes et pensées de l’Autre et, en ce sens, favorise la compréhension de celui-ci.
En permettant de s’identifier à l’autre, de confronter les cultures et dénoncer les préjugés sur celui-ci, la littérature est donc un vecteur de compréhension de l’Autre. Mais la littérature a, et ce peut-être avant tout, une dimension artistique. La compréhension de l’autre est-elle sa seule fonction ? Est-ce son rôle prédominant ?
En premier lieu, la littérature a aussi pour but de divertir, peut-être même est-ce son but principal. Les exemples à ce sujet sont nombreux, mais en plaçant le lecteur dans un univers neuf, inconnu ou qu’il apprécie, elle permet à celui-ci de s’évader. Par exemple, le cycle Fondation d’Isaac Asimov, une œuvre futuriste de science-fiction, a été publié lors d’une période d’exaltation scientifique due aux avancées technologiques (qui furent telles que l’on pensait bientôt conquérir l’espace dans sa totalité). A l’inverse, elle peut également projeter dans le passé, bien souvent fantastique, comme dans Baudolino d’Umberto Eco. Avec humour, l’auteur y retrace la vie d’un adolescent voyageur au XIIème siècle. Mais pourquoi ce goût prononcé pour la fuite en avant, dans le futur, ou un retour nostalgique au passé ? Peut-être qu’à l’instar de Maupassant (la Peur 2), nombreux ceux à qui la Terre « apparaît aujourd’hui comme un monde abandonné, vide et nu. Les croyances sont parties qui la rendaient poétique » car « on a dépeuplé l’imagination en surprenant l’invisible ». De nos jours, la science explique tout, ou presque. On peut alors comprendre que le lecteur ait envie de chercher un refuge en la littérature, un des seuls havres imaginaires qui lui permette encore d’échapper à la logique désespérante du quotidien. La littérature, et il s’agit ici d’un de ses rôles fondamental, fait le lecteur s’évader, tout en le divertissant.
Ensuite, les auteurs utilisent également la littérature pour dénoncer un phénomène, une actualité, des coutumes, un gouvernement... Georges Orwell par exemple, dénonçait le totalitarisme latent de son époque dans 1984. Dans un monde divisé entre trois super-états (Océania, Estasia, Eurasia) où Big Brother est le dictateur suprême de l’Océania. Le héros, citoyen de cet état, prend conscience de son manque de liberté. Il tente d’y échapper mais est vite rattrapé par la police de la pensée, une institution mise en place par Big Brother et chargée de surveiller les « terroristes par la pensée ». Plusieurs caractéristiques du régime totalitaire y sont dénoncés : absence de liberté individuelle, falsification gouvernementale de faits, destruction de la vie privée et, aspect intéressant, de la littérature. En effet, une nouvelle langue simpliste, le novlangue, ayant été mise en place, le Parti de Big Brother projette d’empêcher la formulation de pensées subversives et nuancées. On peut ainsi contester le parti, mais l’argumentation devient impossible car trop abstraite et non réalisable dans cette langue qui n’exprime que des concepts concrets. A terme, l’individu est séparé de l’Autre et ne peut plus se faire comprendre par celui-ci, grâce à la destruction de la littérature. La preuve en est que dans le livre, le héros a conscience d’un passé qu’il est le seul à connaître car modifié par le parti. S’il est le seul à se souvenir de ce passé, et qu’il n’a aucun moyen de le communiquer à un Autre, on assiste à l’oubli de ce passé, même véritable. L’individu devient isolé car dépourvu d’un des seuls moyens de communication abstraite : la littérature. Cela montre l’importance de celle-ci dans la compréhension de l’Autre. Dans 1984, Orwell dénonce également l’altération de la logique intuitive. A force d’abreuver la population de slogans, le parti réussit à lui inculquer des notions fausses (mais qui deviennent alors vraies, car admises par tous). Le héros, après le matraquage psychologique subit suite à son arrestation, est amené à admettre avec sincérité l’assertion « 2+2=5 », tout comme le peuple avait auparavant admis que « la liberté, c’est l’esclavage », « la guerre, c’est la paix » ou « l’ignorance, c’est la force ». Dans la même veine, L’Orange mécanique de Anthony Burgess dénonce le modèle sociétaire et la délinquance. Il affirme que celle-ci n’est qu’un pur produit de la société, et que les délinquants, dont fait partie Alex le héros, reflètent celle-ci. L’auteur y dénonce également la psychothérapie comportementale (qui était alors un débat d’actualité lors de la publication du livre) et une société totalitaire où le libre-arbitre est inexistant, comme dans 1984. Avec l’exemple de ces deux livres, on a montré que la littérature est également un outil de dénonciation de sociétés, politiques ou de pratiques.
Enfin, la littérature permet d’apprendre à se connaître. Mais chaque lecteur verra dans tel livre un message qui lui est destiné, car celui-ci fait appel aux expériences et passé du lecteur. Des phrases qui nous heurtent, des réflexions que l’on s’était formulé, une situation particulière…Dans Lambeaux de Charles Juliet, le narrateur décrit la vie de ses deux mères, une adoptive et aimante, l’autre morte à l’accouchement. Il se livre à une introspection via la découverte de ses mères qui concernera le lecteur, ou pas. En même temps que le premier se
Spleen- Squatte la cafet'
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Date d'inscription : 25/01/2008
Re: Help! Ma première dissert :(
- Spoiler:
- découvre et délivre sa douleur, le second apprend également à se connaître, mais pour cela le lecteur doit se sentir concerné, entendre le message. L’auteur écrit lui-même à la fin de l’œuvre : « pour ceux et celles qui ne se sont jamais remis de leur enfance, ceux et celles qui s'acharnent à se punir de n'avoir jamais été aimés, ceux et celles qui crèvent de se mépriser et se haïr, ceux et celles qui n'ont jamais pu parler parce qu'ils n'ont jamais été écoutés, ceux et celles qui étouffent de ces mots rentrés pourrissant dans leur gorge, ceux et celles qui n'ont jamais pu surmonter une fondamentale détresse ». Sans que le lecteur ne fasse forcément partie de ceux-là, l’œuvre peut lui apporter une connaissance de soi, même si celui-ci est, somme toute, heureux. La littérature, par les nombreux scénarios qu’elle propose, touchera toujours un lecteur, quel qu’il soit. Bien sûr, certaines œuvres tendent à concerner un plus grand public et ne visent pas un lecteur particulier à l’instar de Lambeaux : les œuvres philosophiques de fameux grands penseurs, certaines œuvres sociologiques comme Tristes Tropiques de Lévi-strauss (où il décrit l’affrontement nouveau/ancien monde tout en étudiant des populations brésiliennes) ; certaines œuvres scientifiques comme De l’Origine des Espèces de Darwin nous renseignant sur notre origine, des ouvrages de psychologie et psychanalyse : L’Introduction à la Psychanalyse de Freud. Enfin, certaines œuvres nous apprennent à nous connaître, mais il ne s’agit pas de leur but principal. Parfois, le lecteur trouvera lui-même quelque chose de neuf à incorporer dans sa connaissance de lui-même. Beckett par exemple, dans En Attendant Godot, peut apporter une nouvelle réflexion sur le sens de la vie à ceux qui voudront bien la recevoir, tandis que d’autres se plaindront de l’absurdité de la pièce. Deux personnages attendent un mystérieux Godot. Parmi ceux là, le héros constate qu’à chaque jour, son compagnon oublie le précédent. Certains évènements arrivent qui amènent à faire se demander le héros si, finalement, ce n’est pas lui-même qui ne se souvient de rien et se réveille chaque jour amnésique. Le lecteur n’apprend pas à se connaître pour autant, mais muni de cette réflexion pourra avoir un regard neuf sur l’ennui et le sens de l’existence. La littérature, en véhiculant des idées abstraites, nous offre la connaissance de nous même, un apprentissage similaire à celui du héros d’un roman initiatique, amenant le lecteur à réfléchir ce que l’Autre a songé. Une connaissance, qui, sans la littérature, ne nous parviendrait pas et nous laisserait incomplet et incapable de comprendre l’Autre. Car c’est en s’apprenant soi-même que l’on comprend l’Autre.
L’art littéraire a de multiples fonctions. Il est un des seuls moyens dont nous disposons pour comprendre l’Autre, en mettant en scène celui-ci et en permettant de s’identifier à lui, en confrontant les cultures et en dénonçant les préjugés sur notre prochain. La littérature remplit également d’autres rôles : nous divertir, nous faire s’évader, dénoncer et permettre le lecteur à apprendre à se connaître. Pourtant, pouvons-nous affirmer que la littérature nous permet réellement de comprendre l’Autre ? Sans doutes, partiellement, et dans une proportion importante. Mais, d’une part, l’Auteur, cet Autre qui nous parle, parfois se défile ou ment. Rabelais par exemple, vantait la « purée septembrale » (le vin) alors qu’il était parfaitement sobre et ne buvait que de l’eau. D’autre part, « cette intimité qui me protège et me définit est un obstacle définitif à toute communication …Seule la subjectivité est une existence véritable, mais elle est, par essence, incommunicable. Je suis tout seul et comme muré en moi-même- moins solitaire qu’isolé. Mon jardin secret est une prison. ». Autrement dit, la littérature et les arts nous permettent de communiquer. Toutefois, nos consciences subjectives, celle du Moi et celle de l’Autre, n’y parviendront jamais. Par exemple, comment pourrais-je être absolument certain que l’Autre perçoit telle couleur de la même manière que moi ? Certains phénomènes sont indescriptibles, et nous n’avons aucun moyen de savoir si la perception de l’Autre est exactement la mienne. Après tout, « nous ne faisons jamais que conjecturer autrui » (Charles Blondel). La compréhension totale de l’Autre sera-t-elle jamais possible ?
Voilà, excusez la longueur, mais je vous aurais pas embêté autant sans que vous puissiez constater à quel point vos efforts n'ont servi à rien .
Spleen- Squatte la cafet'
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Age : 30
Date d'inscription : 25/01/2008
Re: Help! Ma première dissert :(
des disserts? j'en ai pas encore fait
The Dark Side- Doyen
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Date d'inscription : 10/10/2007
Re: Help! Ma première dissert :(
19!! (majorante, deuxième copie à 17,5)
Comme quoi, ça sert de citer Proust .
Comme quoi, ça sert de citer Proust .
Spleen- Squatte la cafet'
- Nombre de messages : 253
Age : 30
Date d'inscription : 25/01/2008
Re: Help! Ma première dissert :(
On peut avoir des notes comme ça en français en seconde. Oo
*La meilleure de la classe à 14 chez lui*
*La meilleure de la classe à 14 chez lui*
Invité- Invité
Re: Help! Ma première dissert :(
Insinues-tu que je ne les mérite pas?
Je pense que c'est surtout par rapport au niveau des autres copies que la notation est faite.
Je pense que c'est surtout par rapport au niveau des autres copies que la notation est faite.
Spleen- Squatte la cafet'
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Age : 30
Date d'inscription : 25/01/2008
Re: Help! Ma première dissert :(
bravo pour le 19, sans aide hypokhâgneuse et en ayant écrit cette horreur:
Je reprends aussi la crétinerie de descendre le journalisme contre l'art. L'art et le journalisme n'ont pas le même but ni même les mêmes enjeux. La vérité pour l'un, l'information pour l'autre. Le partage et le rapport à l'autre sont bien les seuls points communs aux deux. Donc,
je n'ai jamais jamais jamais aimé que l'on surclasse la littérature aux autres arts! Chacun a son avantage, son système de valeurs, son programme d'action.Spleen a écrit:la littérature est notre seule manière de communiquer des idées abstraites à l’Autre, et d’en recevoir.
Je reprends aussi la crétinerie de descendre le journalisme contre l'art. L'art et le journalisme n'ont pas le même but ni même les mêmes enjeux. La vérité pour l'un, l'information pour l'autre. Le partage et le rapport à l'autre sont bien les seuls points communs aux deux. Donc,
outre être ridicule, c'est outrecuidant et inutile. Sans compter que c'est horriblement faux à l'image des quelques journalistes d'investigation qui existent encore, et ceux qui osent dire les choses ou prendre une positione claire, en faisant du journalisme aussi un combat, citons donc le Canard enchaîné et Charlie Hebdo, les deux derniers journaux de France à ne vivre QUE de leur vente (et oui, un monde sans pub est possible). En leurs noms et leurs actions (Le Canard en a fait tomber pas mal en politique, le Charlie a gagné le procès des caricatures au nom de notre loi de séparation 1905), ainsi que de tous les chroniqueurs ici et là qui ont pour but de forunir une information juste, on ne peut leur en vouloir, car il est le plus idiot de négliger cette connaissance du présent et du réel, qui est pourtant le seul socle à l'art que tu as élevé sur un piédestal..Celcius a écrit:l'absence d'art, un pataugeage dans la fange de la nullité intellectuelle, une asphyxie dans les miasmes de la médiocrité
Re: Help! Ma première dissert :(
C'est inutile, c'est donc de l'Art, grand merci. Ensuite il ne s'agissait point de frapper d'infâmie tout le journalisme, fénlicitons encore la lecture en diagonale et les réactions passionnées et outrancières.
Ou de suivre mes conseils (a)Comme quoi, ça sert de citer Proust
c3lc1u5- Floodeur
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Date d'inscription : 04/09/2006
Re: Help! Ma première dissert :(
Bravo !!!!
Le petit fantôme- Hante le lycée
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Re: Help! Ma première dissert :(
Wahou 19 t'assure !!!!!!! Bon, c'est vrai que la littérature n'est pas le SEUL moyen d'expression d'idées abstraites a "l'Autre", mais c'est ce qu'on voulait l'entendre dire apparament alors!
Invité- Invité
Re: Help! Ma première dissert :(
Oh, tu sais Eimear... Par littérature, je sous-entendais l'art en général, c'tait plus un lapsus qu'autre chose.
Et j'ai finalement compris la méthode dissertative (?), aller dans le sens du poil du prof!
Et j'ai finalement compris la méthode dissertative (?), aller dans le sens du poil du prof!
Spleen- Squatte la cafet'
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Date d'inscription : 25/01/2008
Re: Help! Ma première dissert :(
voilà t'as tout compris! tu pourrais venir avec nous en hypoSpleen a écrit:Et j'ai finalement compris la méthode dissertative (?), aller dans le sens du poil du prof!
... poils du prof? beurk!
Re: Help! Ma première dissert :(
Pas si poilue que ça, mais bien chevelue.
Au fait, Petit fantôme, j'ai oublié de te remercier mais sache que j'ai lancé une prière à l'Être Suprême chaque soir pour toi depuis.
Au fait, Petit fantôme, j'ai oublié de te remercier mais sache que j'ai lancé une prière à l'Être Suprême chaque soir pour toi depuis.
Spleen- Squatte la cafet'
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Date d'inscription : 25/01/2008
Re: Help! Ma première dissert :(
j'avais envie de flooder, mais non, pas d'inspi...
... c'est alors que l'on se rend compte de l'art subtil qu'est le flood...
... c'est alors que l'on se rend compte de l'art subtil qu'est le flood...
Re: Help! Ma première dissert :(
Enfin, voyons, Macht, ne poste pas de message si c'est pour ne rien dire! ^^ xD
Invité- Invité
Re: Help! Ma première dissert :(
Je suis actuellemnt en 3eme et on est en train d'apprendre à faire une dissertation en francais. Le sujet que l'on a eu, attendez que je me rapelle... les héros de romans qui ont beaucoup de défauts vous semblentt-ils interessants?
Qu'en pensez-vous?
[hr]
Castigat ridendo mores.
Qu'en pensez-vous?
[hr]
Castigat ridendo mores.
GoldenSoul- A l'aise
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Localisation : aux confins d'un monde vertueux
Date d'inscription : 08/04/2008
Re: Help! Ma première dissert :(
Pffiou, pourquoi est-ce que vous faites des disserts en 3ème, vous?
Spleen- Squatte la cafet'
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Age : 30
Date d'inscription : 25/01/2008
Re: Help! Ma première dissert :(
/love, tu vois que t'es geek (a) *je n'en démordrai donc jamais ? ;p*de l'art subtil qu'est le flood
c3lc1u5- Floodeur
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Localisation : raphael@PC*3:~$
Classe : Seconde 3 ----> S1 ----> HX6 ----> PC*3
Date d'inscription : 04/09/2006
Re: Help! Ma première dissert :(
J'en pense personnellement (mais ceci vaut pour tous les HK2 aujourd'hui) il ne faut plus me parler de roman avant ... longtemps, très longtemps!
Bon, à part ça, juste une toute petite micro idée qui vient de sortir péniblement de ma cervelle en bouillie : tu peux envisager le cas échéant de parler de la possible identification avec le lecteur, genre le héros plein de défauts se rapproche du lecteur (ou l'inverse en fait, mais tant pis, plus de courage) parce qu'il reconnait ses défauts, gna gna... bref, un truc de ce genre. J'aime pas trop trop cette idée, mais bon, je l'ai déjà entendue plusieurs fois donc, et puis, je voulais avoir l'air de poster pour quelque chose et pas seulement pour me plaindre de NOTRE sujet de français ce matin... Ca tente quelqu'un?
Bon, à part ça, juste une toute petite micro idée qui vient de sortir péniblement de ma cervelle en bouillie : tu peux envisager le cas échéant de parler de la possible identification avec le lecteur, genre le héros plein de défauts se rapproche du lecteur (ou l'inverse en fait, mais tant pis, plus de courage) parce qu'il reconnait ses défauts, gna gna... bref, un truc de ce genre. J'aime pas trop trop cette idée, mais bon, je l'ai déjà entendue plusieurs fois donc, et puis, je voulais avoir l'air de poster pour quelque chose et pas seulement pour me plaindre de NOTRE sujet de français ce matin... Ca tente quelqu'un?
idir le tapir- Demi-pensionnaire
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Classe : HK2/K2/K1 -> Lyon
Date d'inscription : 16/02/2007
Re: Help! Ma première dissert :(
Bouhouhouuuuu....idir le tapir a écrit:J'en pense personnellement (mais ceci vaut pour tous les HK2 aujourd'hui) il ne faut plus me parler de roman avant ... longtemps, très longtemps!
Invité- Invité
Re: Help! Ma première dissert :(
Trop bien ton smiley!!!
Pleure pas, voyons, t'as survécu et petit conseil pour te réjouir : pense à ta dissert de philo pour jeudi!
Ok, je me tais!^^
PS : dans le Contrat Social, faut tout lire ou juste un livre en particulier?
Pleure pas, voyons, t'as survécu et petit conseil pour te réjouir : pense à ta dissert de philo pour jeudi!
Ok, je me tais!^^
PS : dans le Contrat Social, faut tout lire ou juste un livre en particulier?
idir le tapir- Demi-pensionnaire
- Nombre de messages : 674
Age : 34
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Date d'inscription : 16/02/2007
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