Vos lectures du moment.

ha ha
faut voir...

Enfance de Sarraute, La bête humaine de Zola et Les Mémoires d'outre-tombe de Chateaubriand.

Ménalque a écrit:
Pas pu finir l'Ecume des jours, trop absurde pour moi... Pas continué non plus Werther.

pfouhhhh

Choses vues de victor hugo ( grâce à M.Chmbz) enfin je débute

toujours un amour de Swann, dire qu'il me faut 1 mois pour lire 200 pages de Proust...

Dire qu'il me faut plus de deux semaines pour lire quatre-vingt pages de Sarraute tellement le style est décousu. Je vais rester sur du Zola...

Mohamed a écrit:

kenyi a écrit:le memorial de saint helène je ne m'en lasse pas ^^

C'est le livre que lisait Julien au tout début de "Le Rouge et le Noir" . ^^Il est bien?

oui , effectivement , bien sur qu'il est bien la grande armée et les pensées confidentielles de Napoleon m'interessent

Je viens de comprendre ce que signifie travailler d'une semaine sur l'autre... EN gros, des tonnes de trucs à lire, annoter, et étudier pour le cours suivant. Argh !

Exemples :

ECONOMIE : Qu'est-ce que la croissance ?
« La production, fruit du capital et du travail », de M. MONTOUSSE
« La croissance économique : sa définition au regard de l'histoire économique », de J. ARROUS
Les nouvelles théories de la croissance, intro. & chap. 1, de D. GUELLE & P. RALLE
« A quoi sert la croissance si elle ne rend pas plus heureux ? », de R. TOMNKINS
« Les champions du PIB par tête et ceux du niveau de vie », de M. FLEURBAEY & G. GAULIER

ENGLISH : Election 2008 : Barack Obama
« The American Promise », Remarks of Senator Barack Obama at the DNC, 08/28, 2008 (Denver, Colorado)
« Flickring here, twittering there », The Economist, 08/14, 2008
« Explaining the riddle », « The hard road ahead », The Economist, 08/23, 2008
« Bring back the real McCain », The Economist, 08/23, 2008
Et une dizaine d'autres articles... -__- (*indigestion d'anglais*)

Et à peu près la même chose pour Sociologie des Médias et de la Communication, Deutsch, Droit International Public, Organisation Administrative de l'Etat et des Collectivités Territoriales, etc.

Je rêve d'une bonne grosse lecture débile pour me laver le crâne !

tu n'est pas au bout de tes peines

Hectaur_l'Huthar a écrit:toujours un amour de Swann, dire qu'il me faut 1 mois pour lire 200 pages de Proust...

Je l'ai lu, je n'ai pas été enthousiasmé. On vient toujours parler de Proust, mais enfin... ( je le relirai à la fin de la Tale pour voir quand même )

Finalement, Les Regrets de Du Bellay ( oh, programme de français! )

[i]Candide[i] de Voltaire

pratiquement tout les textes de volaire ,je site surtout candide,zadig et micromegas commencent par "il étais une fois un jeune homme ....." de ce style

tina a écrit:[i]Candide[i] de Voltaire

moi aussssssi!!
à finir pour demain

Candide pour le bac aussi ^^

tout Diderot, apres avoir relu Jacques le fataliste et Le supplement au voyage de Bougainville je me suis mis au Reve de D'Alembert

j'adore diderot et bon ben c'est au programme de l'ENS quoi..

J'ai La Curée, Le ventre de Paris et Germinal (Zola ) à lire pour mon TPE.
J'ai commencé par La Curée.

zola c'est pas que c'est chiant, mais ca me parait presque "inutile".. enfin ca me fait rien quoi..

J'avais bien aimé le Neveux de Rameau aussi dans une édition qui colligeait, entre autres, Le Supplément et le Rêve de d'Alembert.
Sinon je lis l'avant propos de Sartre à l'Aden-Arabie de Nizan ...

Li' a écrit:
J'ai commencé par La Curée.

Trop bien
J'ai récité un passage de la Curée, Morgan, aujourd'hui . Personne n'a trouvé ! (Enfin il a fallu que je sème des indices ^^ )..

Eheh bien joué Hugo !!
c'était quel passage ?

sinon ben ... je viens de finir La reine morte de Montherlant
et je relis mes dissertations et commentaires ...

Le petit fantôme a écrit:Eheh bien joué Hugo !!
c'était quel passage ?

sinon ben ... je viens de finir La reine morte de Montherlant
et je relis mes dissertations et commentaires ...

Page 216-217 dans mon édition. Bah attends, je te le mets xD :


La nuit ardente qu'ils y passèrent fut suivie de plusieurs autres. La serre aimait, brûlait avec eux. Dans l'air alourdi, dans la clarté blanchâtre de la lune, ils voyaient le monde étrange des plantes qui les entouraient se mouvoir confusément, échanger des étreintes.
La peau d'ours noir tenait toute l'allée. A leurs pieds, le bassin fumait, plein d'un grouillement, d'un entrelacement épais de racines, tandis que l'étoile rose des Nymphéa s'ouvrait, à fleur d'eau, comme un corsage de vierge, et que les Tornélia laissaient pendre leurs broussailles, pareilles à des chevelures de Néréides pâmées.
D'habitude, les amants se couchaient sous le Tanghin de Madagascar, sous cet arbuste empoisonné dont la jeune femme avait mordu une feuille. Autour d'eux, des blancheurs de statues riaient, en regardant l'accouplement énorme des verdures. La lune, qui tournait, déplaçait les groupes, animait le drame de sa lumière changeante. Et ils étaient à mille lieues de Paris, en dehors de la vie facile du Bois et des salons officiels, dans le coin d'une forêt de l'Inde, de quelque temple monstrueux, dont le sphinx de marbre noir devenait le dieu. Ils se sentaient rouler au crime, à l'amour maudit, à une tendresse de bêtes farouches. Tout ce pullulement qui les entourait, ce grouillement sourd du bassin, cette impudicité nue des feuillages les jetaient en plein enfer dantesque de la passion. C'était alors au fond de cette cage de verre, toute bouillante des flammes de l'été, perdue dans le froid clair de décembre, qu'ils goûtaient l'inceste, comme le fruit criminel d'une terre trop chauffée, avec la peur sourde de leur couche terrifiante.
Et elle n'était plus qu'une fille brûlante de la serre. Ses baisers fleurissaient et se fanaient, comme les fleurs rouges de la grande mauve, qui durent à peine quelques heures, et qui renaissent sans cesse, pareilles aux lèvres meurtries et insatiables d'une Messaline géante!.

Hugo a écrit:
Page 216-217 dans mon édition. Bah attends, je te le mets xD :


La nuit ardente qu'ils y passèrent fut suivie de plusieurs autres. La serre aimait, brûlait avec eux. Dans l'air alourdi, dans la clarté blanchâtre de la lune, ils voyaient le monde étrange des plantes qui les entouraient se mouvoir confusément, échanger des étreintes.
La peau d'ours noir tenait toute l'allée. A leurs pieds, le bassin fumait, plein d'un grouillement, d'un entrelacement épais de racines, tandis que l'étoile rose des Nymphéa s'ouvrait, à fleur d'eau, comme un corsage de vierge, et que les Tornélia laissaient pendre leurs broussailles, pareilles à des chevelures de Néréides pâmées.
D'habitude, les amants se couchaient sous le Tanghin de Madagascar, sous cet arbuste empoisonné dont la jeune femme avait mordu une feuille. Autour d'eux, des blancheurs de statues riaient, en regardant l'accouplement énorme des verdures. La lune, qui tournait, déplaçait les groupes, animait le drame de sa lumière changeante. Et ils étaient à mille lieues de Paris, en dehors de la vie facile du Bois et des salons officiels, dans le coin d'une forêt de l'Inde, de quelque temple monstrueux, dont le sphinx de marbre noir devenait le dieu. Ils se sentaient rouler au crime, à l'amour maudit, à une tendresse de bêtes farouches. Tout ce pullulement qui les entourait, ce grouillement sourd du bassin, cette impudicité nue des feuillages les jetaient en plein enfer dantesque de la passion. C'était alors au fond de cette cage de verre, toute bouillante des flammes de l'été, perdue dans le froid clair de décembre, qu'ils goûtaient l'inceste, comme le fruit criminel d'une terre trop chauffée, avec la peur sourde de leur couche terrifiante.
Et elle n'était plus qu'une fille brûlante de la serre. Ses baisers fleurissaient et se fanaient, comme les fleurs rouges de la grande mauve, qui durent à peine quelques heures, et qui renaissent sans cesse, pareilles aux lèvres meurtries et insatiables d'une Messaline géante!.

"Ca fait des sensations!" XD

T'es au courant ?

c'est hallucinant c'est l'une des pages les plus citées de l'œuvre ! (enfin je crois !)

Hugo a écrit:T'es au courant ?

Tu me l'as raconté toi-même! Rahlala, quelle mémoire...

Bon sinon je suis en train de lire le Misanthrope pour ma dissert' de français... (l)

Je lis Le Maître et Marguerite de Mikhaïl Boulgakov, et c'est génial =)

L'histoire peut paraître complètement absurde, mais il y a derrière ce roman une montagne de références littéraires ou tout simplement culturelles, le plus souvent concernant le diable ou approchant, qui le rendent absolument irrésistible. Les personnages sont des types de la société russe d'après la révolution, très farfelus, ou alors des gens comme Ponce Pilate, Jésus ou un chat géant... les événements se déroulent tantôt à Moscou, tantôt en Judée... et parfois aux Enfers.
Et le récit est toujours à la troisième personne, comme raconté par Boulgakov qui met une distance assez comique entre lui et ce qui se passe dans le roman. C'est vraiment vraiment sympa à lire =D