Reportage LLG sur Capital

À tous les 3° qui ont regardé ce reportage, sachez qu'il ne représente pas du tout Louis-le-Grand dans son ensemble. Si nous devions tous être le premier de la classe, vouloir absolument entrer à Polytechnique, envoyer un CV détaillé ou calculer l'évolution de nos actions chez Apple tous les soirs, le lycée serait quasi désert.
Les journalistes ont voulu, comme d'habitude, montrer du sensationnel, faire de l'audimat : évidemment, ils n'allaient pas montrer l'élève lambda qui va à la plage en vacances et qui, tout en aimant apprendre et aller au lycée, a des activités tout ce qu'il y a de plus banal. Chacun est comme il est et c'est ça qui fait la diversité de Louis-le-Grand. Si on intéressé, motivé, studieux, on s'en fiche un peu qu'on vienne d'une ZEP ou du 16è, chacun trouve sa place ! Ce reportage a déformé l'établissement en l'étirant du côté des extrêmes : mais avant d'être une "fabrique à élites", c'est surtout un lycée où il fait bon vivre et où l'émulation et le plaisir d'apprendre sont très forts. Bien sûr, les professeurs sont très exigeants (et encore, ça dépend desquels !) mais ils sont aussi, pour la plupart, passionnés et passionnants. La masse de travail est importante mais n'empêche pas de s'épanouir dans d'autres domaines à côté. Les "Louis le Grand ne fait pas de cadeaux" et autres insinuations du style "Officiellement, seulement 1 à 2 élèves quitteraient le lycée chaque année... Officiellement." sont complètement à côté de la plaque : au contraire, on se sent très soutenus en cas de problème et toujours porté vers le haut. Avoir des difficultés ne nous met pas en marge, en tous cas je ne l'ai jamais observé. Et il y a une vie lycéenne tellement agréable ! Ils sont venus filmer Mardi Gras, mais bon évidemment ça collait pas avec leur discours. Coupé. Dommage. Et non, dans la cour, on ne parle pas du vecteur vitesse : c'est une vaste plaisanterie.
Franchement, on ne peut pas rêver mieux qu'un lycée comme Louis le Grand pour étudier.