..La fille de Minos et de Pasiphaé..

albionee a écrit:C'est le forum de LLG qui apparaît en premier quand on google "La fille de Minos et de Pasiphaé" !!


(Oui, je sais, remarque inutile)

(Oui, je sais, j'ai googlé La fille de Minos et de Pasiphaé)

Conclusion :

Bonne soirée !

Vivement les vacances hein

Et je suis d'accord avec Lizzie, impossible de réduire Racine à un seul vers, et son écriture est prodigieuse en bien des aspects

Personnellement, j'aime beaucoup:

"Va, je ne te hais point.
Tu le dois.
Je ne puis."

(Oui, bon, ce n'est pas Racine, mais "l'autre" )

Mais j'aurais beaucoup de mal à choisir un seul et unique vers dans toute la littérature française pour aller m'exiler avec lui sur une île déserte.

prelude a écrit:

albionee a écrit:C'est le forum de LLG qui apparaît en premier quand on google "La fille de Minos et de Pasiphaé" !!


(Oui, je sais, remarque inutile)

(Oui, je sais, j'ai googlé La fille de Minos et de Pasiphaé)

Conclusion :

Bonne soirée !

Vivement les vacances hein

Et je suis d'accord avec Lizzie, impossible de réduire Racine à un seul vers, et son écriture est prodigieuse en bien des aspects

RONDEAU. Tais-toi.

ELsa K. a écrit:Il y a tant d'autre alexandrins sublimes, dans Phèdre et dans tout Racine!

Tout à fait.

On peut cueillir cet exemple de Phèdre, le vers 107 :

"D'une tige coupable il craint un rejeton."

Et ce, non pas pour ses sonorités banales, mais pour sa signifiance.
Doit-on voir dans l'évocation de cette "tige" une métaphore imbibée de lyrisme, ou bien une appellation familière (Robert dit que c'est familier) ?
En gros, l'Hippolyte racinien est-il un poète bénin ou bien un beauf égrillard ?

ELsa K. a écrit:Mais rien dans ce vers ne m'émeut vraiment.

Et dans celui-ci ?

Je doute avoir une réponse un jour, mais rien n'empêche de lancer une bouteille à la mer... hahaha !

albionee a écrit:

prelude a écrit:

albionee a écrit:C'est le forum de LLG qui apparaît en premier quand on google "La fille de Minos et de Pasiphaé" !!


(Oui, je sais, remarque inutile)

(Oui, je sais, j'ai googlé La fille de Minos et de Pasiphaé)

Conclusion :

Bonne soirée !

Vivement les vacances hein

Et je suis d'accord avec Lizzie, impossible de réduire Racine à un seul vers, et son écriture est prodigieuse en bien des aspects

RONDEAU. Tais-toi.

Jte permet pas de révéler mon identité comme ça au grand jour,
sinon quelques photos filtreront, ainsi que les conditions de ta nouvelle coupe de cheveux (:
bref, arrête de trainer sur le forum et file faire du petit latin !

Je doute qu'Elsa revienne jamais te répondre, mais bon...
Tu es sûre que l'occurrence familière existait à l'époque? Je vois mal ça cadrer avec un autre sens que tige comme "race/souche/famille".

Pareil que Lizzie, je doute que le sens familier de "tige" existait à cette époque, sachant que ce sens n'est même pas répertorié aujourd'hui dans le TLF. Celui donne par contre:



. P. métaph. ou au fig. Premier père, fondateur d'où sont sorties toutes les branches d'une famille. Synon. ancêtre. La tige capétienne; avoir pour tige (de sa branche); sortir d'une tige illustre. Jésus, l'arbre nouveau, la tige fertile dont David devait fournir le germe, suivant les prophètes (P. LEROUX, Humanité, 1840, p. 805). Que pensez-vous du prince Crucho? C'est un aimable jeune homme et, j'ose dire, le digne rejeton d'une tige auguste (A. FRANCE, Île ping., 1908, p. 201).
Loc. verb., vieilli. Faire tige. Avoir une descendance. Synon. faire souche. Littér. [Le suj. désigne un inanimé] Le Jansénisme, très-fort en terre de France (...) n'avait pas en lui la séve propre du Puritanisme, et il n'était pas de force à faire tige ailleurs (SAINTE-BEUVE, Port-Royal, t. 4, 1859, p. 267).


Voilà (et bonne année à tous ^^)